De 4 à 10 mois prison pour les accusés du mariage homosexuel à Ksar El Kebir

11 décembre 2007 - 12h19 - Maroc - Ecrit par : L.A

Le tribunal de première instance de la ville de Ksar El-Kébir a condamné le principal accusé d’une peine de 10 mois de prison ferme et d’une amende de 1000 dirhams pour des délits de perversion sexuelle. Trois autres accusés ont écopé de 6 mois de prison ferme pour perversion sexuelle assortie d’une amende, tandis que deux autres prévenus auront à purger quatre mois de prison ferme après avoir bénéficié de circonstances atténuantes.

Les six prévenus ont été arrêtés à la suite d’une enquête ordonnée par le parquet sur une fête organisée les 18 et 19 novembre à Ksar El-Kébir qui a soulevé un tollé médiatique et populaire, à cause de ce qui était qualifiée de pratiques homosexuelles . Une manifestation a eu lieu dans cette petite ville du nord marocain au point que l’affaire a été soulevée au parlement.

Qualifiée par certains journaux marocains de « scandale de Ksar Lakbir », cette affaire a été surmédiatisée aux yeux des observateurs à la capitale chérifienne. Aucun avocat du barreau de la ville n’a accepté de défendre les accusés, ce qui a conduit à deux reprises au report du procès.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Procès - Liberté d’expression - Ksar El Kébir - Homosexualité Maroc - Prison - Mariage

Ces articles devraient vous intéresser :

Des conseils pour les LGBT désireux de se rendre au Maroc

Habituée des voyages, une lesbienne prodigue des conseils sécurité aux membres de la communauté LGBT désireux de voyager au Maroc et dans d’autres pays comme la Russie.

« Deux hommes ou deux femmes ne peuvent pas décider de passer leur vie ensemble au Maroc »

Dans son film Le bleu du caftan, la cinéaste marocaine Maryam Touzani aborde plusieurs sujets notamment l’homosexualité au Maroc, où les homosexuels vivent souvent cachés, dans la peur d’être découverts, et parfois dans la honte.

Maroc : une série télévisée accusée de faire l’apologie de l’homosexualité

La série « 2 wjoh » (deux visages) aborde-t-elle l’homosexualité ? C’est en tout cas ce que semblent dénoncer de nombreux internautes sur les réseaux sociaux après la diffusion d’un extrait du teaser de la série qui sera diffusée tous les jours à 19h45...

Malgré les obstacles juridiques, la polygamie persiste au Maroc

Alors que le gouvernement est en train de plancher sur une réforme du Code de la famille, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient de publier son rapport sur la polygamie dans lequel on apprend que quelque 20 000 demandes pour un deuxième...

Le mariage des mineurs diminue au Maroc

Après une hausse en 2021, le nombre de mariage de mineurs a diminué l’année dernière. Cela représente certes une note positive, mais il y a encore du chemin à faire pour en finir avec cette pratique.

Après son décès, la fiancée d’un MRE cherche à obtenir un mariage posthume

Alors qu’il prévoyait de se marier avec sa compagne avec qui il a partagé 36 ans de vie commune et eu deux enfants, un Marocain résidant à Saint-Laurent-du-Var décède d’un double cancer. Après son décès, sa fiancée cherche désespérément à obtenir un...

Le mariage qui a sauvé un village

La célébration d’un mariage a sauvé tous les habitants d’un village marocain lors du tremblement de terre meurtrier du 8 septembre, qui a détruit leurs maisons.

Le Maroc cherche à mettre fin au mariage des mineures

En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi a renouvelé ce lundi 28 novembre, son engagement à mettre un terme au mariage des mineures.

Maroc : plus de mariages, moins de divorces

Le Haut-commissariat au plan (HCP) vient de livrer les dernières tendances sur l’évolution démographique, le mariage, le divorce et le taux de procréation par rapport à 2020, année de la survenue de la crise sanitaire du Covid-19.

Une « formation prénuptiale » avant tout mariage au Maroc

Au Maroc, les personnes désireuses de se marier devront mener de nouvelles démarches avant de conclure le contrat de mariage.