Le procès de 51 personnes accusées dans le cadre de la série d’attentats suicides, le printemps dernier à Casablanca, s’est ouvert jeudi 8 novembre.
Ils doivent répondre de charges de "constitution d’un groupe criminel ayant l’intention de préparer et de commettre des actes terroristes" et "fabrication et détention d’explosifs". La prochaine audience est prévue pour le 6 décembre.
Ces attentats avaient débuté le 11 mars, lorsque Abdelfettah Raydi s’était fait exploser dans un cybercafé de Casablanca. L’opération de police qui s’en était suivie avait entraîné deux autres attentats suicides début avril, dans lequels cinq terroristes et un policier avaient été tués, et vingt autres personnes blessées.