La jeune comédienne franco-marocaine Rachida Khalil est en cours de préparation de son nouveau one-women-show, intitulé « L’odyssée de.. ta race ». Un spectacle ambitieux et novateur avec le personnage de « Fatna » qui a beaucoup évolué.
Quelle est votre actualité artistique ?
En ce moment je peaufine les derniers réglages de mon nouveau spectacle « L’odyssée de.. ta race » nouveau one-woman-show que j’ai écrit et interprété. C’est un spectacle très ambitieux et assez novateur dans le rythme et les techniques. On y retrouvera, parmi les personnages, Fatna qui a « beaucoup évolué ».
Le propos est assez superposable au titre (évoluons-nous vraiment ?) les premières représentations auront lieu au mois de mars, les dates parisiennes sont en cours de négociation.
Vous bénéficiez d’une grande popularité dans votre pays, surtout auprès des jeunes, comment expliquez-vous cela ?
Je ne sais pas si je bénéficie d’une grande popularité, en tout cas une chose est sûre, c’est que j’aime profondément mon pays et peut-être que ça se ressent à travers des messages que je fais passer.
Le Maroc est en pleine évolution à tous les niveaux mais il reste encore beaucoup à faire, en particulier concernant les femmes et leurs droits, j’espère simplement contribuer modestement à cet éveil et à cette prise de conscience. Effectivement j’espère, un jour, m’installer au Maroc de façon plus marquée, idéalement j’aimerais articuler ma vie entre le Maroc et la France.
Quel est le message général véhiculé à travers votre roman « Le sentier de l’ignorance » et avez-vous d’autres projets ?
Mon livre « Le sentier de l’ignorance » n’a pas de message à proprement parler, c’est juste une histoire que j’ai voulu raconter comme un conte moderne qui reprend une partie de ma vie et de mon parcours ; c’est une balade presque « autobiographique » entre rêves et réalités. Mes projets sont essentiellement la création et l’optimisation de ce nouveau spectacle, j’espère qu’il rencontrera un succès notable et que j’aurai, si la demande est réelle, l’opportunité de le jouer au Maroc, comme ce fut le cas pour « La vie rêvée de Fatna ».
Source : Aujourd’hui le Maroc - Mounir Siraj
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