Elie Afriat, 75 ans, a été tué d’un coup de poignard samedi matin dans une ruelle de Meknès alors qu’il se rendait à la synagogue, selon des témoignages recueillis au téléphone par l’Associated Press. Son cadavre a été retrouvé en milieu de matinée et son agresseur a, semble-t-il, réussi à prendre la fuite sans être inquiété.
« Nous sommes bien sûr très choqués et préoccupés mais il n’est pas du tout évident que le meurtre de M. Afriat soit un crime politique et toutes les hypothèses sont permises », a déclaré à l’AP Serge Berdugo, secrétaire général des institutions juives du Maroc.
Selon les premiers élements de l’enquête, Elie Afriat avait déjà été victime d’une agression à l’arme blanche à la fin des années 90. Natif de Meknès, il exerçait la profession de « kheddat » (devin) et était consulté par des clients venus lui demander des conseils financiers, conjugaux ou professionnels, contre rémunération.
AP