À quelques semaines du coup d’envoi du Mondial 2022 au Qatar, les autorités marocaines ont mis en place un dispositif spécial pour que le voyage des supporters vers le Qatar se passe dans de bonnes conditions.
Soirée assez mouvementée, mercredi dernier, à l’aéroport Oujda-Angad. Un avion de la RAM, assurant un vol en provenance de Paris, a eu beaucoup de "difficultés" lors de son atterrissage
Une source a déclaré à "Libé" que tout avait commencé, vers 22H00 quand l’avion assurant le vol AT 757, un Boeing 737-400 a eu d’énormes difficultés à s’arrêter sur la piste d’atterrissage de l’aéroport. Information confirmée par la direction générale de la RAM via un communiqué de presse transmis à l’agence MAP et qui affirme que tous les passagers ont pu être dégagés sains et saufs. La direction de la RAM, indique par la même voie qu’elle a diligenté une enquête pour déterminer les causes de cet incident.
Selon nos sources d’information, on aura frôlé le pire lors de ce même incident. "Libé" a pu savoir par exemple que le train d’atterrissage (avant) de l’avion a été sérieusement endommagé. L’avion aurait même piqué du nez avant de s’immobiliser et les moteurs de l’appareil n’auraient pas non plus échappé à l’incident puisqu’ils auraient subi des dommages également.
L’on ignore toutefois le traitement réservé aux cinquante passagers. Car, semble-t-il, si l’évacuation s’est bien déroulée, rien n’est dit sur les mesures d’"accompagnement" qui interviennent par la suite. Il faut signaler que dans ce genre d’incidents, comme c’était le cas mercredi soir à Oujda, les voyageurs sont évacués par toboggans. Chose qui ne va pas toujours sans quelques "aléas".
Cet "incident" intervient moins d’une semaine après un autre accident signalé vendredi dernier à l’aéroport Marrakech-Ménara. Ce jour-là, un avion de la RAM est allé terminer sa course à près de 150 mètres de la piste d’atterrissage qu’il a quittée après être arrivé de Mulhouse en France. Les 164 passagers, en plus des membres d’équipage, avait indiqué la RAM, étaient sains et saufs alors qu’une enquête a été ordonnée par la direction générale du transporteur national.
Cependant, il y a lieu de s’interroger sur les raisons de la "fréquence" de tels "incidents" vu que les deux derniers se sont produits en moins d’une semaine et presque à la même heure. Mais, plus, il s’agit dans les deux cas, du même avion, un Boeing 737-400. Pure coïncidence ? La flotte de la RAM compte sept avions Boeing 737 - 400.
Libération
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