Le Maroc est le premier pays de la région sud de la Méditerranée à jouir depuis 2008 d’un statut avancé avec l’Union européenne, d’où les rumeurs qui présentent aujourd’hui l’actuel secrétaire général du ministère marocain des Affaires étrangères, Youssef Amrani, comme prochain Secrétaire général de l’Union Pour la Méditerranée (UPM).
Co-présidée par Nicolas Sarkozy et l’ex président égyptien Hosni Moubarak, l’Union pour la Méditerranée semble être morte née. Le projet utopique du président français court toujours cependant. Mais entre le nord et le sud, les visions divergent. L’Europe veut freiner l’immigration et les pays du sud cherchent à s’adjuger les bonnes grâces du vieux continent.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé essaye de relancer ce projet, dont il impute le blocage au conflit israélo-palestinien et aux révolutions sociales en cours au sud de la méditerranée. Il chercherait un candidat sur mesure pour gérer les affaires d’une "machine qui fonctionne". Les observateurs qualifient eux, la présidence de l’UPM de cadeau empoisonné.
Fondée en 2008 à l’initiative du président français, l’UPM dont le siège est à Barcelone, compte 44 pays membres des deux rives de la méditerranée. L’organisation qui s’intéresse principalement à des questions d’ordre énergétique et environnementale, dont la dépollution du bassin méditerranéen, est vivement critiquée parce qu’elle ne servirait que les intérêts de ses propres initiateurs.
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