
Besançon : menacé d’expulsion, un Marocain retrouve enfin le sourire
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Sous pression de sa propriétaire qui lui demande de libérer son appartement, une mère marocaine vit dans la « peur de se retrouver à la rue » avec son époux handicapé atteint de polio et ses deux enfants. Depuis près de cinq ans, sa demande de logement social n’est toujours pas satisfaite.
En 2011, Naima Naimane, 50 ans, et son conjoint ont quitté le Maroc pour s’installer au Canada. La vie qu’ils mènent à Montréal est loin d’être idéale. La quinquagénaire, son époux handicapé atteint de polio et leurs deux enfants de 10 ans et 12 ans sont sous la menace d’expulsion de leur appartement, un 4 1/2. « Je me réveille la nuit à 2 h du matin pour chercher un appartement. Depuis le mois de novembre, je ne trouve rien, je ne suis même pas capable de visiter d’appartements parce que j’ai des enfants. J’ai peur de me retrouver à la rue », confie au Journal de Montréal Naima, qui vit dans Rosemont-La Petite Patrie.
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En 2019, la propriétaire tente d’expulser cette famille marocaine pour des rénovations majeures. En novembre dernier, elle revient à la charge. Cette fois, elle a, dans une correspondance, informé Naima de son souhait de reprendre son appartement pour y loger son conjoint. En février, la mère de famille porte l’affaire devant le tribunal dont la décision est attendue. « Ça peut prendre entre un mois et trois mois, je n’ai pas le choix de commencer à chercher maintenant si je veux trouver quelque chose au cas où la reprise est acceptée », déplore-t-elle.
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Naima ne se serait pas retrouvée dans cette situation si sa demande de logement social qu’elle avait déposée en 2018 avait été acceptée. Pour l’heure, elle continue de chercher un appartement entre 800 $ et 1 000 $ par mois. « Je ne peux pas mettre plus parce que ça représente déjà 50 % de mon revenu. À ce prix-là, il n’y a rien alors je commence à regarder les 4 1/2 et j’élargis mes recherches à d’autres quartiers », dit-elle.
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