15 ans de prison pour avoir aspergé son ex-compagne d’acide sulfurique

5 juin 2020 - 09h00 - Maroc - Ecrit par : I.L

Un homme a écopé, mercredi, de 15 ans de prison ferme par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence. Il lui est reproché d’avoir aspergé de l’acide sulfurique sur son ex-compagne, dont il n’acceptait pas la séparation.

Condamné en première instance par le Tribunal correctionnel de Marseille à 18 ans de prison en juillet 2019 pour violences avec arme, préméditation, en récidive et par ex-concubin, la peine de Karim Bouembassa, 41 ans, a été revue, mercredi à la baisse, rapporte 20minutes.fr.

L’incident remonte en juin 2018, lorsque le prévenu, après des mois de harcèlement et de violences, avait agressé son ex–concubine dans une rue de Marseille. Les séquelles auraient pu être aggravées si un commerçant n’avait pas rincé abondamment la victime avec de l’eau.

Selon le même média, le mis en cause voulait défigurer son ex-compagne et lui ôter l’envie de refaire sa vie. Il voulait qu’elle “soit une morte-vivante, une mort civile qui la prive de toute vie de femme”. Pour l’avocat, l’ex-compagnon a atteint son but en anéantissant psychologiquement la mère de leurs deux enfants.

Dans son arrêt, la cour d’appel évoque une “relation d’emprise”. Quant aux juges, ils ont réduit à 15 ans de prison la peine initiale de 18 ans prononcée par le tribunal correctionnel de Marseille.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Marseille - Arrestation

Ces articles devraient vous intéresser :

Les avocats marocains passent à la caisse

Les avocats marocains doivent désormais s’acquitter d’une avance sur l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés au titre de l’exercice en cours auprès du secrétaire–greffier à la caisse du tribunal pour le compte receveur de l’administration fiscale....

Maroc : un ancien diplomate accusé de prostitution de mineures risque gros

L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

Le Maroc cherche à mettre fin au mariage des mineures

En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi a renouvelé ce lundi 28 novembre, son engagement à mettre un terme au mariage des mineures.

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.

Le kickboxeur marocain Mohammed Jaraya arrêté par la police

Le kickboxeur néerlandais d’origine marocaine, Mohammed Jaraya, risque gros. Il vient d’être arrêté par la police et les accusations à son encontre pourraient mettre définitivement fin à une carrière pourtant prometteuse.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Le chanteur Adil Miloudi recherché par la police

Le célèbre chanteur marocain Adil El Miloudi est sous le coup d’un mandat d’arrêt pour avoir, dans une vidéo, menacé des fonctionnaires de police.

Enfants hors mariage : « la fête d’une nuit est à payer pendant 21 ans »

Comme pour les couples mariés, les enfants nés hors mariage au Maroc seront pris en charge par les parents. Une disposition est prévue dans le nouveau Code pénal pour reconnaitre leur droit, a annoncé le ministre de la Justice Abdellatif Ouhabi.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.