Le jeune international est fortement convoité par le club émirati d’Al Aïn qui ne lésine pas sur les moyens et se veut prêt à mettre le paquet. Les dirigeants d’Al Aïn ont proposé pas moins de 300.000 dollars au Raja contre les services du joueur pour un prêt de trois mois. Autrement dit 100.000 dollars pour chaque mois, ce qui constitue un sacré pactole susceptible de faire intéresser au plus haut point le principal concerné.
Sauf que la situation semble beaucoup plus complexe, puisque, le président Abdellah Ghalam, selon nos sources, n’est aucunement tenté par cette transaction. Le patron des Verts a fait savoir, en off, que Soufiane Alloudi a toutes les qualités requises pour aller évoluer sous les cieux d’un championnat européen. Même s’il s’agit d’un prêt, les précédents cas vécus par le Raja donnent raison au président du club, du fait que de nombreux ex- sociétaires des Verts, les Zemmama et Aboucharouane entre autres, n’ont pas hésité à quitter le club de leurs premières amours une fois de retour des championnats du Golfe.
Dans cette affaire, outre l’attrait du gain d’argent en un laps de temps, il faudrait reconnaître, que Soufiane Alloudi, toujours d’après notre source, se trouve sous pression, estimant « sa convocation en équipe nationale désormais conditionnée par son transfert à Al Aïn ».
Rappelons que ce jeune talent avait tonné qu’il n’est pas tenté par une expérience « professionnelle » du côté d’un championnat du Golfe. Son souhait est de porter les couleurs d’un club du vieux continent, tout en précisant que son transfert doit se faire dans les normes, c’est-à-dire, avoir l’aval du RCA.
Bref, si la donne change et la transaction prend forme, le Raja sera acculé à se passer des services de sa coqueluche, alors qu’il est engagé en ce début de saison sur deux fronts : Coupe du Trône et Ligue arabe des clubs champions, sans omettre la phase aller du championnat GNFE I qui débutera le 22 septembre courant.
Libération - Mohamed Kassimi
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