Asâar ou la bourse des produits agricoles

4 octobre 2011 - 17h46 - Economie - Ecrit par : J.L

Le ministère de l’agriculture vient de lancer le premier système pour le suivi des prix des produits agricoles au Maroc. Baptisé Asâar, ce système devrait réduire à terme la marge de manœuvre des intermédiaires qui font flamber le prix des produits agricoles.

La mesure qui aboutira à la mise en place d’une véritable bourse des produits agricoles dans toutes les régions et les marchés du Royaume, a été initiée suite à une étude focalisée sur les habitudes de consommation et les budgets des ménages au Maroc, qui avait été commandée par le ministère de l’Agriculture.

Le système facilitera la collecte et la transmission des données en rapport avec les produits agricoles en temps réel, à travers "un réseau de 220 statisticiens équipés de Smartphones, qui prélèvent les prix et permettent de fournir la variation des prix sur les dix dernières années", indique le ministre de tutelle.

Le programme lancé vendredi à Rabat par Aziz Akhannouch, calmera la spéculation sur les marchés nationaux, qui ont un effet dévastateur sur le panier de la ménagère. Le ministre de l’Agriculture a même affirmé à cette occasion qu’"On peut être questionné de manière séquentielle sur l’ensemble de données, lesquelles seront disponibles aussi bien pour les agriculteurs que pour les consommateurs".

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Bourse - Rabat - Agriculture - Aziz Akhannouch - Ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime

Ces articles devraient vous intéresser :

Interdiction d’abattage des vaches laitières : le gouvernement s’explique

Face à une polémique qui enfle, le gouvernement a apporté des clarifications concernant la décision d’interdiction d’abattre les vaches laitières.

Maroc : appel pressant des exportateurs de légumes

Les associations de producteurs et exportateurs de fruits et légumes appellent le gouvernement d’Aziz Akhannounch à autoriser la reprise des exportations.

La chanteuse Fatima Tabaamrant menacée par un salafiste

Alors qu’elle fait l’objet d’attaques verbales de la part d’un prédicateur salafiste, l’icône de l’art amazigh, Fatima Tabaamrant, ancienne députée RNI, vient de recevoir le soutien du parti d’Aziz Akhannouch.

Les objectifs ambitieux du Maroc pour la culture de dattes

Le Maroc a des objectifs ambitieux pour la culture des dattes. Il entend notamment atteindre une production annuelle de 300 mille tonnes d’ici 2030 et se donne les moyens pour sa concrétisation.

Maroc : une seconde vie pour les hôtels fermés

Dans la perspective de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025) et de la Coupe du monde 2030, le gouvernement d’Aziz Akhannouch travaille à redynamiser le secteur de l’hôtellerie.

Le tourisme au Maroc : une nouvelle feuille de route ambitieuse pour 2023-2026

Le Chef du Gouvernement marocain a présidé une cérémonie de signature pour le déploiement d’une feuille de route stratégique pour le tourisme 2023-2026. Celle-ci a pour objectif d’attirer 17,5 millions de touristes, d’atteindre 120 milliards de...

Accord de pêche : le Maroc et l’UE font le point

La quatrième Commission mixte de l’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre l’Union européenne et le Maroc s’est réunie les 9 et 10 novembre à Rabat.

Aïd Al Adha au Maroc : cheptel en baisse, prix en hausse

Alors que l’Aïd Al Adha approche, le ministère de l’Agriculture se prépare à faire face à une possible augmentation des prix des moutons au Maroc. L’offre en ovins et caprins destinés à l’abattage est estimée à 5,6 millions de têtes, un chiffre...

Le Maroc contraint de réorienter sa production agricole

Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.

La force économique des MRE se reflète à la Bourse de Casablanca

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) et les investisseurs étrangers détiennent à, eux seuls, plus du quart de la capitalisation boursière de la Bourse des valeurs de Casablanca (BVC).