Le ministre menace de publier sur Internet la liste des tricheurs au Bac 2013

17 mai 2013 - 11h48 - Maroc - Ecrit par : Fouad Boumnadel

Pour tenter de faire face à la recrudescence des cas de tricherie aux examens du Baccalauréat 2013, prévus à partir du 11 juin prochain, le ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa, menace de publier les noms de tricheurs sur Internet.

De même pour mener la vie dure aux étudiants-tricheurs, le ministère de l’éducation compte limiter à 20 le nombre d’élèves par classe, afin d’en faciliter la surveillance.

Lors d’une question posée à la chambre des Représentants, le ministre indique qu’une loi est en projet par son ministère. Celle-ci devrait durcir les sanctions envers les élèves pris en flagrant délit de tricherie aux examens.

Outre le Conseil disciplinaire du ministère, les élèves pris en train de tricher peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires, voire l’incarcération pour le cas les plus graves. Les complices risquent également des poursuites. L’année dernière, des étudiants, coupables d’avoir publié des réponses sur Facebook, ont été poursuivis et incarcérés.

En 2012, 3000 cas de fraudes ont été signalés pendant les examens. On est loin du nombre de 2008 où l’on ne dénombrait "que" 1015 cas. Les téléphones portables et surtout les "smartphones", pourtant interdits dans les salles d’examen, arrivent en tête des moyens utilisés par les tricheurs.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Education - Baccalauréat Maroc 2023 - Jeunesse - Mohamed El Ouafa - Fraude - Ministère de l’Education nationale - Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres

Ces articles devraient vous intéresser :

Pufa, la "cocaïne des pauvres" qui déferle sur le Maroc

Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.

Maroc : les écoles privées veulent augmenter les frais de scolarité

Les écoles privées au Maroc menacent d’augmenter les frais de scolarité d’environ 5 %, ce qui leur permettra de récupérer le montant de l’Impôt sur le revenu (IR) pour les enseignants vacataires, qui est passé de 17 à 30 % depuis le 1ᵉʳ janvier de...

Après le séisme, le défi éducatif du Maroc sous les tentes

Après le puissant et dévastateur tremblement de terre du 8 septembre, les enfants marocains se rendent à l’école et reçoivent les cours sous des tentes. Certains ont du mal à s’adapter, tandis que d’autres tentent d’« oublier la tragédie ».

Écoles privées au Maroc : mauvaise nouvelle pour les parents

Mauvaise nouvelle pour des parents d’élèves au Maroc. Des écoles privées prévoient d’augmenter encore leurs frais de scolarité à la rentrée prochaine.

Très difficile d’envoyer de l’argent aux étudiants marocains en Russie

Le gouvernement a apporté des clarifications concernant la loi de change en vigueur, notamment le mode opératoire des transferts d’argent pour les étudiants marocains à l’étranger. Les mères de familles marocaines peuvent toujours soutenir leurs...

L’Institut musulman Al Cham à Montpellier fermé par la Préfecture

L’Institut Al Cham, établissement religieux musulman situé à Montpellier, a été fermé suite à un contrôle administratif inopiné mené par la préfecture. Les autorités ont constaté que l’établissement accueillait illégalement des enfants mineurs de moins...

Maroc : constat inquiétant pour les élèves

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié les résultats du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) pour 2022, révélant des difficultés majeures dans l’apprentissage au sein de l’école...

Interdire ou réguler TikTok ? Le Maroc cherche la solution

Menacé d’interdiction aux États-Unis et en Europe, TikTok est de plus en plus décrié dans le monde. Au Maroc, des voix continuent d’appeler à l’interdiction de l’application chinoise. Mais plutôt que de l’interdire, des experts appellent à encadrer son...

"Lbouffa" : La cocaïne des pauvres qui inquiète le Maroc

Une nouvelle drogue appelée « Lbouffa » ou « cocaïne des pauvres », détruit les jeunes marocains en silence. Inquiétés par sa propagation rapide, les parents et acteurs de la société civile alertent sur les effets néfastes de cette drogue sur la santé...

Maroc : 20 affaires de détournement de fonds publics devant la justice

Le président du ministère public a été saisi par le procureur général du Roi près la Cour des comptes de 20 affaires de détournement de deniers publics au titre de l’année 2021.