La commission d’instruction a accepté finalement la requête du Marocain, en ordonnant un complément d’informations dans le dossier.
Cette réouverture a été rendue possible grâce au progrès de la science en matière d’ADN et surtout à une loi votée en juin 2014, qui assouplit les critères permettant d’obtenir la révision d’un procès.
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Reconnu coupable en février 1994 du meurtre de sa patronne, Ghislaine Marchal, le Marocain avait été condamné à une peine de 18 ans de prison. Il avait été désigné coupable à cause de l’inscription « Omar m’a tuer », tracée avec le sang de la victime sur la scène de crime.
Condamné sans possibilité de faire appel à l’époque, Omar Raddad avait bénéficié d’une grâce partielle du président Jacques Chirac suite à une intervention du roi Hassan II, puis d’une libération conditionnelle en 1998. Cette grâce ne vaut pas annulation de la condamnation et ne l’innocente pas.