Le tribunal de Bayonne a relaxé mardi le Marocain pour les faits de violences aggravées commises sur son épouse avec qui il s’est marié dans le cadre d’un mariage arrangé par les parents. L’affaire remonte au 15 janvier 2020, rapporte Sud Ouest. À l’aube, les pompiers passent par la fenêtre pour libérer une femme de 21 ans de sa prison. Celle-ci avait appelé à l’aide à travers la porte close d’un appartement de Saint-Pierre-d’Irube. Autre fait : une nuit, l’homme l’a traînée dans les débris de verre de la télévision explosée au sol, selon le récit de sa conjointe. La jeune femme s’en sort avec une dizaine d’ecchymoses et une plaie au bras droit avec sept points de suture.
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Son conjoint aurait brisé son téléphone, avant d’enfermer la jeune femme dans l’appartement. À l’audience du 31 octobre, le mari livre sa version des faits : « Elle s’est levée et a cassé la télé. Alors j’ai pris son téléphone pour faire pareil. Je suis sorti le temps que tout le monde se calme. […] Elle s’est fait tout ça elle-même. Moi je ne peux pas, ce n’est pas possible. » Le mari assure par ailleurs que sa compagne avait le double des clés de l’appartement. Selon le trentenaire, il s’agit d’un complot ourdi par sa femme, pour éviter l’humiliation d’un divorce.
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Dans leur décision, les juges ont estimé que les faits n’étaient pas constitués. Auparavant, un non-lieu avait prononcé en faveur du prévenu accusé de viols et d’agressions sexuelles par sa femme.