Maroc : controverse autour d’un chèque signé par un patient décédé

9 septembre 2020 - 20h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Un médecin exige à la famille d’un patient décédé de lui payer 8 millions de dirhams pour seulement une nuit passée dans une clinique à El Jadida. Le médecin assure que le défunt lui avait délivré un chèque de ce montant.

Selon les faits, le signataire du chèque avait été admis dans une clinique suite à un malaise, fait savoir Assabah. Obligation lui avait été faite de délivrer un chèque de garantie à la direction de la clinique avant sa prise en charge. Le patient n’y avait trouvé aucune objection. Seulement, il était décédé la nuit de son hospitalisation.

À leur grand étonnement, les membres de la famille du défunt ont reçu la visite d’un huissier qui demandait à rencontrer le signataire du chèque. En réponse, ils lui ont dit qu’il était déjà décédé. Ayant découvert que le plaignant est le médecin de la clinique, l’épouse du défunt a déposé plainte pour fraude et abus de confiance. Elle a expliqué que son mari avait délivré un chèque en blanc à la direction de la clinique comme garantie et qu’il avait prévu payer en espèces après sa sortie de l’hôpital.

Contre toute attente, il a été procédé à la saisie conservatoire des biens du défunt quelques jours plus tard afin de garantir le paiement de la somme de 8 millions de dirhams. L’épouse du défunt a déclaré que le chèque avait été libellé par une personne -dont elle ignore l’identité- autre que son mari. La Cour d’appel d’El Jadida lève la saisie des biens mais le président du tribunal de première instance la rétablit. Face à la situation, la famille s’est tournée vers le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Famille - El Jadida - Décès

Ces articles devraient vous intéresser :

Décès de Hamidou Laanigri, un pilier de l’armée marocaine

Hamidou Laanigri, général de corps de division, est décédé ce dimanche 10 septembre à Rabat, à l’âge de 84 ans.

Décès de Malika El Aroud, « La Veuve noire du Jihad »

Malika El Aroud, condamnée pour terrorisme en 2008, est décédée à l’âge de 64 ans. Cette femme, qui avait la double nationalité belge et marocaine, avait été déchue de sa nationalité belge en 2017 pour avoir « gravement manqué à ses devoirs de...

Le pilote Laurent Lichtleuchter décède tragiquement au Maroc

Laurent Lichtleuchter, double vainqueur en tant que copilote dans la catégorie T2 du Rallye Dakar, est décédé lors de la quatrième étape du Morocco Desert Challenge à la suite d’un accident dramatique.

Le deuil persistant de Booder pour son ami Wahid Bouzidi

Près de trois mois après le décès de son ami, l’humoriste franco-marocain Booder rend un nouvel hommage au Franco-algérien Wahid Bouzidi qui lui « manque énormément ».

Achraf Hakimi : « Ma mère était une femme de ménage. Mon père était un vendeur ambulant »

Le Maroc a remporté dimanche son match face à la Belgique (2-0) lors de la 2ᵉ journée du groupe F de la Coupe du monde. Achraf Hakimi a dédié la victoire à sa mère qu’il est allé embrasser dans les tribunes à la fin du match. L’image de la scène est...

Plus de 70% des femmes marocaines recourent aux méthodes contraceptives

Au Maroc, plus de 70 des femmes ont recours aux méthodes contraceptives. C’est ce qui ressort d’un récent rapport du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).

Abdellatif Ouahbi accusé par les salafistes d’atteinte à l’islam

La réforme du Code de la famille passe mal chez les salafistes. Prêcheurs et imams de mosquées sont en colère contre le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi.

Une famille marocaine au tribunal de Beauvais pour un mariage blanc

Une famille marocaine est jugée devant le tribunal de Beauvais pour association de malfaiteurs dans le but d’organiser un mariage blanc. Le verdict est attendu le 12 janvier 2023.

Décès de Khalil Hachimi Idrissi

Le directeur général de l’Agence marocaine de presse (MAP), Khalil Hachimi Idrissi, est décédé samedi matin à Rabat à l’âge de 67 ans, après avoir lutté contre une longue maladie

Maroc : des repas funéraires ... interdits

Les habitants de deux villages marocains n’auront plus à organiser des repas funéraires. Une décision a été prise dans ce sens lors d’une assemblée publique.