Sara Merino n’a pas hésité à saisir l’opportunité de devenir le sélectionneur de l’équipe marocaine féminine de futsal, consciente que la Fédération marocaine de futsal est la plus engagée sur le continent. L’Aragonaise vit à Madrid, mais a su s’adapter à ses nouvelles responsabilités. Elle travaille toute la semaine, du dimanche au vendredi, au complexe Mohammed VI, le plus grand d’Afrique. Elle est sidérée par les moyens mis à disposition pour créer les conditions optimales de travail. « Ils disposent de moyens incroyables, tant humains, matériels que techniques. Un joueur se blesse à 9 heures du matin et on a déjà un rapport médical à 11 heures », confie-t-elle à Relevo.
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Merino est consciente du défi à relever avec les Lionnes de l’Atlas. « C’est comme repartir de zéro avec des joueuses qui pour la plupart ont joué au football… Techniquement, il y a beaucoup de niveau, car ce sont de grandes joueuses, mais au niveau tactique, du positionnement et de la stratégie, nous avons beaucoup de marge de progression », a-t-elle expliqué. Pour renforcer l’équipe, Sara Merino a recruté des talents à Ceuta comme Mallda Habib et en Catalogne. « Avec les moyens dont nous disposons, nous pouvons aspirer à tout ce que nous voulons. Nous voulons être championnes d’Afrique », a-t-elle indiqué.
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Pour mesurer le niveau réel de son équipe, l’Aragonaise a accepté de la faire participer à un tournoi international en Croatie du 6 au 8 janvier prochain. Merino a aussi accueilli avec joie la nouvelle de la tenue au Maroc de la première coupe du monde féminine de futsal en 2025. « C’est un événement historique… Il y aura deux équipes africaines et nous planifions déjà les prochains appels avec pour mission de concourir et de continuer à nous améliorer, mais nous avons le défi de remporter la coupe d’Afrique et de participer à cette première coupe du monde », a-t-elle conclu.