L’Espagne ferme ses frontières aux animaux marocains

21 novembre 2015 - 09h20 - Espagne - Ecrit par : Bladi.net

L’Espagne a décidé de fermer ses frontières aux bovins, caprins et produits d’origine animale en provenance de plusieurs pays dont le Maroc, la Tunisie et la Libye, mais aussi des villes autonomes de Sebta et de Melilla.

Ainsi, le Bulletin Officiel de l’Etat (BOE) interdit l’entrée sur le territoire espagnol d’animaux vivants tels que les bovins, ovins, caprins et porcins, de même que les produits d’origine animale mais aussi de la paille et du foin en provenance du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et de Libye.

La péninsule ibérique autorise toutefois l’entrée des équidés (chevaux par exemple), mais munis d’un certificat signé par un vétérinaire officiel et dans lequel est bien précisé que l’animal ne provient pas d’une exploitation dans laquelle se trouve des animaux susceptibles d’être affectés par la fièvre aphteuse, et que cette même exploitation se trouve à au moins 10 kilomètres d’une zone touchée par cette maladie.

Le bulletin détaille également le niveau d’hygiène qui doit être pratiqué sur les camions de transports des animaux (nettoyage et désinfection) avec un produit recommandé par les services espagnols d’inspection.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Ceuta (Sebta) - Exportations - Melilla - Agriculture

Aller plus loin

Le Maroc interdit l’importation de volailles en provenance de France

Suite à l’apparition de plusieurs cas de grippe aviaire en France, les autorités marocaines viennent d’interdire l’importation de volailles en provenance de l’hexagone.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : boom des exportations automobiles à fin novembre 2023

Les exportations de voitures ont augmenté de 30,2 % à fin novembre 2023 par rapport à la même période de l’année précédente, atteignant plus de 130,64 milliards de dirhams (MMDH).

Le Maroc fait un important don d’engrais à Saint-Vincent-et-les Grenadines

Le Premier ministre Ralph Gonsalves a annoncé que le Maroc fera un important don d’engrais à Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

Le Maroc capable d’établir un record en matière d’exportations d’avocats

Le Maroc a enregistré une hausse record de ses exportations d’avocats en volume au cours de la saison et pourrait rééditer l’exploit au cours de la saison 2022/23 (juillet-juin).

Boom de l’automobile, chute du phosphate : les deux visages de l’économie marocaine

Le secteur automobile marocain a connu une forte croissance de ses exportations, atteignant près de 116,38 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre 2023, selon les dernières données de l’Office des changes.

Maroc : record d’exportations d’avocat, mais à quel prix ?

Les agriculteurs marocains continuent de produire de l’avocat destiné à l’exportation, malgré le stress hydrique que connaît le royaume. Le volume des exportations de ce produit a déjà atteint 30 000 tonnes.

L’OCP s’empare de 50% de l’espagnol GlobalFeed

L’Office Chérifien des Phosphates (OCP) confirme avoir réussi l’acquisition de 50 % du capital de la firme espagnole GlobalFeed. Cette transaction a été réalisée en partenariat avec l’entreprise d’engrais Fertinagro Biotech, également basée en Espagne.

Le Maroc profite grandement de la forte augmentation des ventes de phosphate

À fin août dernier, les recettes des exportations marocaines de phosphates et de dérivés ont fortement augmenté, atteignant 7,89 milliards de dirhams (MMDH), soit une progression de 67,7% par rapport à un an auparavant.

Les exportations marocaines d’habillement vers l’Europe en forte croissance

Les exportations marocaines d’habillement vers l’Union européenne (UE) connaissent une forte augmentation.

Le Maroc contraint de réorienter sa production agricole

Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.

Pastèque et sécheresse : le casse-tête marocain

Faut-il continuer à produire de la pastèque rouge qui nécessite une importante quantité d’eau et épuise les sols, alors que le Maroc connaît la pire sécheresse depuis quatre décennies ? La question divise les producteurs, exportateurs et...