Organisé en partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cet atelier s’est déroulé l’Institut royal de police (IRP) de Kénitra et a eu pour objectif de renforcer les capacités juridiques et réglementaires des participants.
À l’occasion, le directeur de l’IRP, Ahmed Zaari, a indiqué que « la question du Sida et des droits de l’Homme sont à la croisée de plusieurs volets notamment la santé et l’application de la loi par les institutions concernées ».
A lire : Le Maroc veut vaincre le Sida d’ici 2030
Pour sa part, le directeur de l’ONU Sida Maroc, Kamal Alami, a relevé que le Maroc a fait de grands progrès en matière de prévention et d’accès au traitement, se situant parmi les pays leaders dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient dans le domaine de la lutte contre le VIH/Sida, soutenant que la stratégie sur les droits de l’Homme constitue une nouvelle dimension dans la réponse au VIH.
À cet égard, le responsable a mis en avant le rôle de la DGSN en la matière, assurant que cette Direction est « un partenaire clé en matière de mise en œuvre de ces stratégies depuis de nombreuses années ».
Au Maroc, l’infection au VIH est peu active avec une prévalence très faible, autour de 0.08 % et un nombre de personnes atteintes estimé à 21 000, dont 23 % ignorent leur séropositivité. Mais les prévalences sont plus élevées parmi les populations dites « populations clés » qui sont les plus exposées et les plus vulnérables au VIH/Sida.