Conformément à une nouvelle loi ratifiée par le parlement marocain, deux nouvelles classes d’arabe doivent être ajoutées au programme de l’école dirigée par la Mission culturelle française à Rabat. Le nouveau texte, qui a été adopté suite à une polémique sur le statut de la langue, appelle à un renforcement de l’enseignement de l’arabe aux étudiants marocains.
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Les médias marocains, les associations de défense des droits et les partis politiques ont condamné la décision, la qualifiant d’“étrange”. Le tribunal français a pris cette décision suite à une plainte déposée par des parents d’élèves de l’école, fait savoir Rai Al-Youm.
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La décision du tribunal français « a des implications dangereuses » sur la souveraineté nationale du Maroc, ont dénoncé les députés marocains qui ont demandé la convocation de la Commission pour l’éducation, la culture et la communication pour réfléchir sur la mise en place d’un mécanisme garantissant le respect de la loi et la culture marocaines dans les établissements d’enseignement étrangers dans le royaume.