Les habitants de Villeurbanne ont vécu l’horreur, le samedi 31 août. Un Afghan de 33 ans qui s’est mis à poignarder étrangement à la gare routière Laurent Bonnevay, a été neutralisé par des passants courageux.
La scène de terreur s’est déroulée à l’Arrêt 57. Selon Sofiane au débardeur taché de sang, qui s’est confiée à l’AFP, "un monsieur qui était à l’arrêt du 57 s’est mis à mettre des coups de couteau dans tous les sens". A l’en croire, c’était la débandade.
Le bilan provisoire fait état d’un mort, un jeune de 19 ans, trois blessés en urgence vitale absolue, cinq blessés moins grièvement et de nombreux témoins choqués, apprend-on.
Le suspect a quitté ensuite la gare routière, pour prendre un escalier en se dirigeant vers une esplanade qui mène à une entrée du métro Laurent Bonnevay de Villeurbanne, selon le récit fourni à l’AFP par les Transports en Commun lyonnais (TCL). Dans la foulée, des passants et quatre conducteurs de bus ont réussi à isoler l’assaillant, selon la même source.
A son arrivée sur les lieux, la police a arrêté l’assaillant puis l’a placé en garde à vue. Une source policière décrit l’homme comme un demandeur d’asile. Sofiane, qui renchérit, avance qu’il n’était pas cohérent car il leur montrait ses veines.
"Il est évident que cela aurait pu être plus grave puisqu’il a été stoppé alors qu’il se rendait vers l’entrée du métro. Il allait se retrouver en milieu confiné, et là on ne sait pas comment cela aurait pu se passer", a commenté auprès de l’AFP Hervé Redon, Secrétaire départemental adjoint du Syndicat de police, Alliance, dans le Rhône.
Aller plus loin
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