Attaques de Smara : les preuves qui accablent le Polisario
Les roquettes utilisées dans les attaques menées dimanche contre des civils à Smara, dans le Sahara marocain, seraient des modèles russes Katioucha ou Grad de dernière...
Le Maroc réagira le moment venu avec « sagesse et détermination » aux attaques de Smara, a assuré mercredi Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères.
Répondant aux questions des députés au sujet des attaques de Smara, Bourita a rappelé que le Maroc a « fermement condamné » cet acte et s’en est plaint aux Nations Unies. Le chef de la diplomatie marocaine a fait savoir que le royaume « déterminera quand et comment il sera répondu aux attaques terroristes contre la ville de Smara », assurant qu’il n’est « pas dans l’escalade » et agira « avec sagesse et détermination ».
À lire : Smara : « Ces attaques ne resteront pas impunies », prévient le Maroc
Pour rappel, la ville de Smara a déjà fait l’objet de trois attaques. La première, qui a eu lieu le 28 octobre, a fait un mort et trois blessés. La deuxième, survenue aux premières heures du 5 novembre, n’a pas fait de victimes. Il s’agissait de deux roquettes lancées depuis la zone tampon de Tifariti, dont l’une est tombée près du site d’observation de la MINURSO et l’autre, près de l’aéroport de la ville. La troisième, menée le 11 novembre, a été déjouée par les Forces armées royales (FAR) grâce à leurs drones, relate Hespress.
À lire : Attaques de Smara : les preuves qui accablent le Polisario
Le 30 octobre dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU prolongeait d’un an le mandat de la MINURSO. À cette occasion, le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, imputait ces attaques au Polisario. Le mouvement indépendantiste a revendiqué par la suite ces attaques, tentant toutefois de nier avoir ciblé des civils.
Aller plus loin
Les roquettes utilisées dans les attaques menées dimanche contre des civils à Smara, dans le Sahara marocain, seraient des modèles russes Katioucha ou Grad de dernière...
Alors que des pays comme la France félicitent le Maroc pour son accession à la tête du Conseil des droits de l’Homme (CDH), le Polisario crie à l’indignation.
Le ministère espagnol des Affaires étrangères, sous la houlette de José Manuel Albares, a retiré de son site internet une section consacrée au Maghreb et au Moyen-Orient....
Plusieurs miliciens du Polisario auraient été tués près de la frontière sud du Maroc par une frappe des Forces armées royales (FAR).
Ces articles devraient vous intéresser :