Cette question a été soulevée par le Conseiller à la Mission du Maroc à New York Omar Rabi, qui a plaidé en faveur du peuple kabyle victime « de la violence » du pouvoir algérien.
« La communauté internationale doit faire émerger les voix de plus de huit millions de Kabyles trop longtemps maintenus dans le silence et dans l’invisibilité. C’est ainsi que s’effondrera le mur de l’intolérance à leur égard et du déni de leurs aspirations légitimes », a-t-il déclaré, ajoutant que « le peuple Kabyle doit être entendu et écouté pour la reconnaissance de ses besoins et de ses attentes" et que "la communauté internationale a le devoir de l’accompagner pour qu’il puisse jouir de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’autonomie ».
« Privé de ses droits fondamentaux » et soumis à « un blocus généralisé et à une punition collective », le peuple kabyle doit exercer son « droit légitime à l’autodétermination et à l’autonomie », a fait valoir le diplomate marocain.