À Casablanca, le quotidien de près de 212 familles du bidonville “Comira” est bouleversé depuis trois mois. Une coupure d’électricité par la “Lydec” les a plongés dans le noir, aggravant leur précarité alors que l’hiver apporte son lot de froid.
Face à l’urgence, le conseil du quartier El Hassani, sous la houlette de son président Taher Al Yousfi, multiplie les réunions pour trouver une issue, indique Alyaoum24. Une lueur d’espoir se profile : un accord entre “Lydec” et les résidents pour régler les arriérés de factures, accumulés depuis le début de la pandémie du Covid-19.
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Toutefois, la résolution de cette crise s’avère complexe. Malgré une proposition de la “Lydec” de régler deux mois de factures d’électricité pour une remise en service, la méfiance et les difficultés financières persistent chez certains résidents, craignant de ne pouvoir assumer ces charges.
Face à ces difficultés, les autorités envisagent une solution plus radicale : le relogement de tous les habitants dans le cadre la politique « ville sans bidonvilles ».