Vu de loin, le secteur semble être régi par des dispositions bien définies. Mais il n’en est rien du tout, fustigent quelques grévistes au micro de l’Économiste. Ils dénoncent le fait que les grands taxis au départ de Casablanca ne sont pas autorisés à prendre des passagers au retour de Berrechid, Settat, Deroua, El Jadida, au risque de s’exposer à de lourdes sanctions comme la mise en fourrière du véhicule pour une période d’un mois.
Avec une telle mesure et celle imposée par la pandémie qu’est l’utilisation de 50% de la capacité du véhicule, les tarifs sont montés en flèche. Le client se retrouve dans l’obligation de payer son trajet aller-retour, puisque le véhicule revient libre à la station de départ. Par exemple, le tarif d’un trajet Casa-Berrechid est désormais de 50 DH, précise la même source.