Chikha Tsunami ne « rougit » pas de son art

9 mai 2014 - 21h35 - Culture - Ecrit par : Bladi.net

C’est une chikha du 21ème siècle qui vient chambouler la scène médiatique. Elle crie haut et fort qu’elle n’a pas honte de ce qu’elle fait. Zoom sur la déferlante qui vient raviver l’art populaire des chikhates : Chikha Tsunami.

Chikha Tsunami, qui doit son surnom à sa danse que l’on compare à la tornade (et aussi au fait qu’elle sue beaucoup), n’éprouve aucune honte à exercer son métier de Chikha, selon le média Annas. De son vrai nom (ou plutôt prénom) Imane, Chikha Tsunami travaille pour subvenir aux besoins de sa famille. Dès l’âge de 15 ans, elle, qui rêvait de devenir militaire, se rend à Casablanca où elle travaille avec des chanteurs et des chikhates.

Au début elle ne faisait que danser, et le chant est venu après, tel qu’elle le confie. Par contre, même si elle n’éprouve aucune honte par rapport à son travail, elle déconseille aux filles de devenir danseuses.

On pourrait croire que c’est une chikha avec tout ce que ce mot implique de sens dans l’imaginaire marocain. Mais il n’en est rien. Selon Illionweb : « Tsunami se défend d’être la cheikha next door, ou du moins le stéréotype de la chikha tel qu’il est ancré dans l’imaginaire collectif marocain, celui de la chanteuse vulgaire qui éternise les soirées arrosées et s’attire les faveurs des hommes. « Dès que je termine mon show, je me retire. Il m’arrive de m’attabler avec les femmes présentes mais ça se limite à la rigolade. » Pour garantir cet hermétisme avec le public, et surtout vis-à-vis des hommes, elle a épousé son claviériste, qui l’accompagne et veille sur elle ».

Chikha Tsunami a une fille. Elle dit faire de son mieux pour que cette dernière poursuive de bonnes études et ait ainsi un meilleur avenir que le sien.

Notons que Chikha Tsunami souhaite faire le pèlerinage. C’est, selon Le360, « un rite de passage. Sa propre manière de se retirer définitivement de la scène artistique. ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Musique - Casablanca - Forces Armées Royales (FAR) - Chikha Tsunami

Ces articles devraient vous intéresser :

Sortie imminente du premier véhicule militaire 100% marocain

Les choses se précisent pour la sortie du premier véhicule blindé 100 % marocain destiné aux Forces armées royales (FAR). Rendez-vous à la 5ᵉ édition des Journées de l’industrie, Industry Meeting Days.

Rap en darija : La spécificité linguistique du rap marocain

Dans un entretien à TV5 Monde, Anissa Rami, journaliste spécialiste du rap revient sur les origines du rap marocain et son évolution dans le temps.

Samira Said et Saad Lamjarred très critiqués

Le compositeur marocain Nabil El Khalidi a dénié à la chanteuse Samira Said et au chanteur Saad Lamjarred le statut d’artiste de renommée mondiale. Il estime par ailleurs qu’aucun artiste arabe, ancien ou nouveau ne l’a été.

L’armée marocaine reçoit de nouveaux hélicoptères

Airbus s’apprête à livrer aux Forces armées royales (FAR) marocaines ses deux premiers H135M destinés à la formation, au transport et au sauvetage.

Le Maroc crée un organe de contrôle de l’aviation militaire

Le Maroc a créé, au sein de l’état-major des Forces armées royales (FAR), la Direction de l’aéronautique militaire (DAM). Elle sera en charge entre autres de la formation du personnel des Forces royales air et des autorisations de vols militaires.

Le Maroc déploie de grands moyens pour surveiller ses frontières

Le Maroc mobilise d’importantes ressources matérielles et humaines pour contrôler et surveiller ses frontières terrestres longues de 3 300 km et maritimes sur une distance de 3 500 km en plus de l’espace aérien.

Que retenir de la visite de l’inspecteur de l’Artillerie des FAR en Israël ?

Le général de division Mohamed Benawali, inspecteur de l’Artillerie des Forces armées royales (FAR), s’est récemment rendu en Israël. Cette visite de travail s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération militaire entre les FAR...

Décès de Hamidou Laanigri, un pilier de l’armée marocaine

Hamidou Laanigri, général de corps de division, est décédé ce dimanche 10 septembre à Rabat, à l’âge de 84 ans.

Khtek, rappeuse marocaine, se confie sur sa maladie

Dans une interview, la rappeuse marocaine Khtek, de son vrai nom Houda Abouz, se confie sur sa bipolarité. La musique lui sert de thérapie, mais aussi de canal de sensibilisation.

Des soldats marocains accusés d’avoir tiré à balles réelles sur des migrants

L’Espagne a ouvert une enquête concernant des allégations de tirs sur des migrants tentant de rejoindre les îles Canaries depuis le Maroc. Une association caritative affirme que des soldats marocains auraient ouvert le feu sur ces migrants,...