En vue de maintenir le flux des transferts de fonds de la diaspora, Bank Al-Maghrib (BAM), en collaboration avec les pouvoirs publics, a mené des actions pour diversifier les canaux de transmission et réduire les coûts de ces envois.
"Le rôle des migrants dans le développement des pays d’origine", est le thème d’une rencontre organisée mercredi soir à Paris par l’association "Migrations et Développement", une structure dédiée au développement des zones rurales au Maroc.
Cette manifestation initiée en collaboration avec le service culturel de l’ambassade du Maroc en France, a été l’occasion pour l’historienne et journaliste Zakya Daoud, de présenter son ouvrage "Marocains de l’autre rive" : dans lequel elle relate l’action de l’Ong "Migrations et Développement", créée, il y a une vingtaine d’années en France et qui poursuit aujourd’hui son projet de développement intégré grâce à une approche participative entre les migrants, les populations des zones rurales et les élus.
Dans cet ouvrage, Mme Zakya Daoud raconte l’histoire de Jamal Lhoussain, venu en 1970, à l’âge de 17 ans de son village d’Imgoun dans la province de Taroudant, pour travailler dans une usine en France.
L’association de Jamal Lhoussain, indique Mme Daoud, peut s’enorgueillir aujourd’hui, d’un bilan impressionnant avec la réalisation d’une centaine d’électrifications de villages, la construction de 32 ouvrages hydrauliques, de pistes et de routes rurales, de dispensaires et d’écoles.
Elle souligne également que cette Ong a supporté 250 associations villageoises qui gèrent ces installations et impliquent environ 100.000 personnes.
Les autres intervenants, dont Jamal Lhoussain, ont souligné qu’après la réalisation des projets d’infrastructures dans les villages marocains, l’association a opté pour le soutien des activités économiques génératrices de revenus par la création de coopératives de safran, d’huile d’olive et d’argan et la mise en place de réseaux de tourisme rural.
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