Les officiers marocains de l’état civil sont à présent dans l’obligation d’accepter temporairement les prénoms déclarés, y compris ceux en contradiction avec la loi, contrairement aux pratiques antérieures, selon un décret qui vient d’être publié.
Dans le souci de réduire les rassemblements et éviter d’éventuels foyers de contamination, les autorités locales de Casablanca ont interdit l’accès des marchés municipaux aux habitants venant des quartiers lointains.
Le contrôle autour des marchés municipaux a été renforcé, notamment au niveau de ceux qui connaissent une affluence, en violation des règles de distanciation physique. Deux portes destinées à l’entrée et à la sortie, seront désormais ouvertes dans chaque marché. L’expérience fait déjà son petit bonhomme de chemin à Hay El Hassani, même si elle semble susciter le mécontentement de la population. "Il ne suffit pas de détenir une autorisation de sortie. Il faut habiter le quartier où a lieu le marché pour pouvoir y accéder", rapporte le360.
La même source indique que, dans le quartier d’El Oulfa, un agent d’autorité se tenait, lundi dernier, devant le marché municipal et annonçait, par haut-parleur, que "les habitants d’El Ferdaouss et de Mazolla n’étaient pas autorisés à entrer dans le souk". On reproche non seulement aux autorités d’avoir "restreint l’accès au marché d’El Oulfa aux seuls habitants des quartiers avoisinants", mais aussi d’avoir "refusé l’installation des marchands de volaille, qui n’ont que ce marché, depuis que l’abattage leur est interdit dans les marchés populaires".
La mesure est fortement critiquée par certains qui, tout en reconnaissant que "l’organisation du marché est absolument nécessaire pour éviter les encombrements et les rassemblements favorables à la propagation du coronavirus", relèvent tout de même qu’interdire aux gens de s’approvisionner est "une mesure excessive, voire un abus délibéré", précise la même source.
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