"Dans ce débat, on a perdu de vue que Mila est une adolescente", a fait savoir le président Macron, interrogé sur le dossier à polémique de Mila. "On lui doit donc une protection à l’école, dans sa vie quotidienne, dans ses déplacements. L’État a pris ses responsabilités", a-t-il ajouté.
Le président Emmanuel Macron défend ainsi Mila et insiste sur la protection des enfants contre les "nouvelles formes de haine et de harcèlement en ligne", soulignant que "l’ordre républicain n’est pas l’ordre moral. Ce qui est interdit, c’est l’appel à la haine, l’atteinte à la dignité".
Face aux menaces, le ministre de l’Education nationale, a pris des mesures pour son retour à l’école. Mila est cette fille originaire de l’Isère, qui a dû quitter le lycée de sa localité, après avoir reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux en raison de propos hostiles à l’islam. Le dossier a fait les choux gras de l’actualité à cause de l’intervention des acteurs politiques, principalement d’extrême droite.