Des ferries spéciaux pour rapatrier les Espagnols bloqués au Maroc

Une partie des quelque 3 000 citoyens espagnols bloqués au Maroc après la suspension des vols avec l’Espagne et la France, sera rapatriée ce dimanche via un ferry de Balearia, du port de Tanger Med vers Algésiras. Une deuxième vague aura lieu mardi 6 avril.

Malgré la suspension des liaisons maritimes avec l’Espagne, les autorités marocaines, à la demande de l’ambassade d’Espagne, ont autorisé des ferries spéciaux à rapatrier les Espagnols bloqués au Maroc après la suspension des vols avec l’Espagne et la France. Une première vague aura lieu ce dimanche 4 avril par Balearia, de Tanger Med vers Algésiras, et une deuxième sera effectuée mardi 6 avril par Trasmediterránea.

Baltasar López, 35 ans, et son ami, tous deux originaires de Murcie, font partie de ces Espagnols bloqués au Maroc. Dans le respect des règles sanitaires, notamment la présentation d’un test PCR négatif, ils ont pris un vol de Malaga pour Marrakech pour y passer les congés de Pâques. Depuis, ils attendent d’être rapatriés. « Personne ne nous dit rien, ni à l’ambassade ni aux consulats », déclare Baltasar qui rappelle qu’il doit « retourner au travail ». Baltasar et son ami ont réservé des places dans le ferry de dimanche et espèrent obtenir une confirmation pour pouvoir rentrer.

Comme eux, de nombreux citoyens espagnols attendent la confirmation de leur réservation. « J’attends toujours une réponse pour le 4 ! Pourquoi personne ne nous répond-il ?! J’ai envoyé le formulaire mardi et j’attends toujours la confirmation. Balearia me dit que c’est l’ambassade ou le consulat qui reçoit ces formulaires et donne les confirmations. Nous avons besoin d’informations ! », a tweeté un certain P. LopezM.

Selon la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, ils sont quelque 3 000 Espagnols à être bloqués au Maroc après la suspension des liaisons aériennes. Elle a aussi conseillé aux Espagnols « de s’abstenir de voyager » pendant cette période. « Restez dans votre communauté autonome et dans votre ville ; c’est la chose la plus prudente à faire », a-t-elle souligné.