L’évolution de l’effectif des fonctionnaires civils s’explique par le fait que le marché du travail au Maroc se caractérise par une contribution significative de l’État en tant qu’employeur public, indique le rapport.
Le Maroc a en effet fait le choix de dynamiser ce marché à travers la création des postes budgétaires et d’autre part, de répondre aux besoins de l’administration en ressources humaines nécessaires à l’amélioration de la qualité des services publics rendus aux citoyens et aux acteurs économiques, souligne le document.
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Dans ce sens, il a été procédé, au cours de la période 2016-2022, au recrutement de 119 000 enseignants au niveau des Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF), relève la même source, ajoutant que sur l’ensemble de l’effectif des fonctionnaires civils, 43,3 % d’entre eux appartiennent à la famille de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, 27,6 % à l’Intérieur et 10,8 % à la Santé.
Le rapport fait savoir également que le taux de couverture des fonctionnaires par rapport à la population d’une part et à la population active d’autre part, s’est élevé, durant la période 2012-2022, respectivement en moyenne à 1,65 % et 4,81 % avec une tendance décroissante.