Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue « l’boufa » qui détruit les jeunes marocains en silence.
Saisie de drogue par la police française (photo archives)
La police française a saisi le 11 janvier dernier un peu plus de 1.200 kilos de résine de cannabis près de Montpellier grâce à une collaboration étroite avec les services de la police marocaine.
Dans cette affaire, trois hommes âgés de 29 à 32 ans ont été arrêtés puis présentés mardi au juge pour trafic international de stupéfiant. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire.
Lors d’une conférence de presse, le procureur de la République a indiqué que la saisie s’est déroulée à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Montpellier « après avoir été repérée par les autorités marocaines et espagnoles » dans le cadre d’une enquête menée par le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier.
« Cette saisie est le fruit d’un travail de longue haleine qui a mobilisé des services et des moyens techniques et juridiques très spécialisés dans la lutte contre la criminalité », a-t-il soutenu.
Les enquêteurs avaient ouvert une enquête en mars 2018 après avoir observé « les allers et venues de convois depuis le Maroc vers Montpellier, via l’Espagne », a précisé le procureur, selon lequel 1.161 kilos de résine de cannabis ont été saisis dans un entrepôt.
« Plus d’une tonne de résine de cannabis représente plus d’un million d’euros à l’achat. Peu de gens sont capables de mettre autant d’argent sur la table, nous nous attachons donc au démantèlement des réseaux », a souligné le procureur.
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