« La décision de l’Algérie est un chantage inacceptable sur le gaz », a dénoncé dans un tweet, le député italien, Paolo Grimoldi, ajoutant que cette rupture unilatérale du GME par l’Algérie intervient à un moment où l’Europe traverse une crise énergétique.
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La situation inquiète aussi le député Paolo Lattanzio qui craint que le non-renouvellement du GME ait de « graves répercussions sur l’Espagne ». « La hausse des prix de l’énergie et l’escalade des tensions ne sont pas ce dont nous avons besoin en Méditerranée », souligne-t-il par ailleurs dans un tweet. Le député Marco di Maio, quant à lui, invite l’UE à ne pas « céder aux menaces algériennes ».
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Cette décision de l’Algérie n’aura aucun impact significatif sur le Maroc, assurent l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) dans un communiqué conjoint. Selon les deux organismes, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour continuer à approvisionner le royaume en gaz.