Un suprémaciste blanc, auteur de lettres appelant à une « journée pour punir les musulmans », a été reconnu coupable et condamné, le mardi 3 septembre, à 12 ans et 6 mois de prison.
Grand soulagement pour les musulmans de la Grande Bretagne. L’auteur de l’appel à la vindicte populaire et rédacteur de lettres envoyées à de nombreux foyers ainsi qu’à des hommes politiques de premier plan a écopé d’une peine de 12 ans de prison.
Selon saphirnews.com, cet homme de 36 ans appelait à l’instauration de la « journée pour punir les musulmans » (punish a muslim day), le 3 avril 2018, avec un système de points récompensant les actes de violence commis sur les musulmans allant de la violence verbale au bombardement d’une mosquée ou à la Mecque.
Ces lettres avaient, à l’époque, suscité la panique auprès des musulmans au point où des femmes ont contacté l’association indépendante, Tell Mama, pour savoir si elles devaient rester à la maison ce jour-là.
Allant plus loin dans son projet de destruction massive, le raciste anglais avait envoyé des lettres contenant de la poudre blanche à la reine, à Theresa May, à David Cameron, au Ministère de l’Intérieur et à des évêques pour feindre des attentats. A ce jour, il est auteur d’une centaine de courriers menaçants envoyés sur tout le territoire anglais entre juin 2016 et juin 2018.
Parnham agissait seul et manquait à la fois de capacité et de moyens pour mettre ses menaces à exécution. Toutefois, « le langage abusif, raciste et menaçant utilisé dans les lettres était profondément préoccupant et a créé une détresse considérable qui ne peut être sous-estimée », a expliqué Martin Snowden, responsable de la police dont les propos sont relayés par la même source.
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