"Hanane, du Maroc à la Galice" : Quand l’immigration rapproche deux pays

28 avril 2005 - 18h10 - Espagne - Ecrit par :

La série « Hanane, du Maroc à la Galice : ce qui nous unit » prétend contribuer sérieusement au dialogue entre ces deux peuples. « Elle a été conçue et réalisée essentiellement pour que nous, Galiciens et Marocains, Marocains et Espagnols, nous parlions de ce qui nous est cher, de ce qui nous est commun, de ce qui nous inquiète et de ce qui nous rend heureux », nous dira Valentin Carrera, réalisateur du documentaire qui considère ce travail comme un fait historique, puisque c’est un défi pour l’amitié que les deux pays tiennent à partager, en dévoilant, chacun de son côté, sa religion, sa croyance, ses comportements et toutes ces petites choses qui ont contribué, à travers l’histoire, à tisser des liens précieux entre les deux rives de la Méditerranée.

L’idée de la série se crée avec la naissance de Hanane El Omari, petite fillette aux grands yeux noirs, née à Saint-Jacques de Compostelle de parents berbères, mais considérée comme citoyenne galicienne et marocaine, arabe et européenne. Hanane cristallise, de ce fait, le symbole de l’union, du partage et du rapprochement entre la Galice et le Maroc.

Tout ce qui rapproche leurs deux bordures d’eau et de sable pour un avenir meilleur de coexistence et de métissage entre nos deux sociétés. Hanane constitue, donc, le fil conducteur de ce documentaire, mettant en évidence les différences utilisées comme élément unificateur existant entre ces deux anciens peuples.

En présence du ministre de la Communication, Nabil Benabdallah, de la première vice-présidente du Gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega, du réalisateur de la série, Valentin Carrera, et de son équipe, le documentaire « Hanan, du Maroc à la Galice, qui nous unit » a été projeté en avant première, ce mardi 26 avril, au Théâtre National Mohammed V.

D’autres personnalités du monde politique, diplomatique, du cinéma, des médias, ainsi que celles opérant dans le domaine de l’émigration ont également fait partie de cette présentation qui a suscité beaucoup d’intérêt auprès des deux protagonistes, galiciens et marocains.

Cette première co-production audio-visuelle entre la Galice et le Maroc est le fruit de la collaboration d’Ibisa TV avec Localia, de la RTM, de TVG et de TVE, sans oublier pour autant l’aide précieuse octroyée par le ministère de la Communication et l’Office National Marocain du Tourisme, d’une part, et le ministère Régional de l’Emigration du Gouvernement Régional Galicien, ainsi que le parrainage de FADESA Maroc, d’autre part.

L’idée de la série se crée avec la naissance de Hanan El Omari, petite fillette aux grands yeux noirs, née à Saint-Jacques de Compostelle de parents berbères, mais, toutefois, considérée comme citoyenne galicienne et marocaine, arabe et européenne. Hanan cristallise, de ce fait, le symbole de l’union, du partage et du rapprochement entre la Galice et le Maroc.

Tout ce qui rapproche leurs deux bordures d’eau et de sable pour un avenir meilleur de coexistence et de métissage entre nos deux sociétés. Hanan constitue, donc, le fil conducteur de ce documentaire, mettant en évidence les différences utilisées comme élément unificateur existant entre ces deux anciens peuples.

« Ce projet souhaite par sa réalisation présenter une image positive sur l’émigré marocain, tout en l’améliorant vis-à-vis de l’opinion du peuple espagnol. C’est le rôle que doivent assumer les médias audio-visuels pour enrichir les champs de rapprochements, des échanges et de la coopération entre le Maroc et l’Espagne »,a précisé Nabil Benabdallah, ministre de la Communication dans son allocution d’ouverture.

C’est ce que cette série de six épisodes essaye de nous montrer à travers la voix off de la narratrice Hanan qui nous dévoile sa propre expérience d’émigration, tout en traitant plusieurs problèmes de la réalité sociale économique et culturelle, ainsi que le vécu actuel de ses compatriotes émigrants et la perception que ces derniers font de la Galice.

La série « Hanan, du Maroc à la Galice : ce qui nous unit » prétend contribuer sérieusement au dialogue entre ces deux peuples. « Elle a été conçue et réalisée essentiellement pour que nous, Galiciens et Marocains, Marocains et Espagnols , nous parlions de ce qui nous est cher, de ce qui nous est commun, de ce qui nous inquiète et de ce qui nous rend heureux », nous dira Valentin Carrera, réalisateur du documentaire qui considère ce travail comme un fait historique, puisque c’est un défi pour l’amitié que les deux pays tiennent à partager, en dévoilant, chacun de son côté, sa religion du Livre Saint, sa croyance et ses comportements, le travail de ses femmes et leur révolution, leur mer commune, partagée de Vigo à Essaouira et de Safi à Ribeira et de tout ce qui les unit.

« C’est une bonne chose que nous soyons différents, alors qu’en vérité nous possédons beaucoup en commun. En réalité, les choses qui nous unissent sont plus importantes que celles qui nous différencient. Mais, cette différence doit jouer un rôle important dans notre connaissance et notre respect l’un envers l’autre », affirme Mme Maria Teresa Fernandez de la Vega dans son intervention après la projection de l’avant-première de « Hanan, du Maroc à la Galice, ce qui nous unit ».

Mme Teresa a, aussi, appuyé sur le fait que notre culture dans tous ses aspects est le fruit naturel de cet échange d’influence. « En effet, notre Histoire culturelle nous a montré, depuis des siècles, que la différence et la varié sont les meilleures sources d’une riche culture.

De ce fait, nous devons faire ressortir tout ce qui nous unit et mettre en évidence notre héritage ancestral en voyageant au plus profond de nos deux régions, galicienne ou marocaine ».

Hanan est le symbole de cet héritage. Elle née en Galice de parents marocains et transporte avec elle deux cultures et deux héritages. C’est le fruit positif de l’émigration qui aspire à un avenir meilleur entre les deux peuples, possédant déjà en commun la mer, la musique, l’art et la culture, l’art culinaire, entre autres.

C’est la première série de télévision galleco-marocaine qui transmettra l’image de ces deux contrées au monde entier à travers les chaînes française et arabe, comme elle sera aussi émise en galicien par TVG, en espagnol par Localia et la télévision Espagnola, et distribuée dans les trois langues par Filmax.

Racontée par les voix de Maria Bouzas et Luis Iglesia, la série a été tournée, sur les scénarios de Carlos Vazquez, Xes Chapela et de Valentin Carrera (réalisateur du documentaire), par deux équipes de techniciens professionnels galiciens et marocains, sur des supports numériques avec une vingtaine d’entretiens et d’extérieurs dans des régions de Galice et du Maroc, mettant en évidence l’attitude solidaire et positive envers l’immigration et une autre ouverte face aux autres cultures, considérées comme élément enrichissant à partager dans un parcours commun à la recherche du bien-être, de la sagesse et de la concorde.

Ouafaâ Bennani - Le Matin

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Télévision - Tournage

Ces articles devraient vous intéresser :

Saïd Taghmaoui rejoint le casting de « The Family Plan »

L’acteur français d’origine marocaine Saïd Taghmaoui jouera l’un des principaux rôles dans le film « The Family Plan », une comédie d’action produite par Apple TV.

Des milliers de Marocains privés d’IPTV

Des milliers de Marocains amateurs de films, de séries et de télévision par Internet (IPTV) ont été récemment touchés par une action des forces de l’ordre européennes. Europol et le Service néerlandais d’informations et d’enquêtes fiscales (FIOD) ont...

Le journaliste Rachid M’Barki sanctionné par BFMTV

La chaîne d’information en continu, BFMTV, a lancé un audit interne après la diffusion de contenus non vérifiés lors de l’émission « Le journal de la nuit » présenté par le journaliste Franco-marocain Rachid M’Barki.

Les premières images de Gladiator 2, en partie tourné au Maroc

Paramount a dévoilé hier soir les premières images de « Gladiator 2 » lors du salon CinemaCon de Las Vegas. Des images, en partie tournées au Maroc, promettent un spectacle encore plus grandiose et sanglant que le premier opus, sorti en 2000.

Les 10 ans du Marrakech du Rire en rediffusion sur W9

W9 passe en mode rediffusion ce jeudi à partir de 21h15, les 10 ans du Marrakech du Rire. Un programme de divertissement qui a le don de faire grimper l’audience des chaines de télévision.

Hollywood pose ses caméras au Maroc pour "Lords of War"

Le tournage de la suite du film « Lord of War » sorti dans les salles de cinéma en 2005, devrait bientôt démarrer au Maroc, avec le retour d’Andrew Niccol à la réalisation et au scénario.

Ramadan 2023 : voici le programme de 2M

Dans le cadre des préparatifs du ramadan 2023, la deuxième chaîne de télévision nationale, 2M, a dévoilé le programme qu’elle propose aux téléspectateurs.

Jamel Debbouze dans la nouvelle saison de « Lol : qui rit, sort ! » ?

Si le souhait de Philippe Lacheau venait à se concrétiser, l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze participera à la saison 4 de « Lol, qui rit ! », dont le tournage devrait bientôt débuter.

Al Aoula : voici les nouveautés du Ramadan 2023

Cette année encore, la chaine de télévision marocaine Al Aoula a concocté un programme riche et varié afin d’accompagner ses téléspectateurs durant le mois de Ramadan. La nouvelle grille a été publiée à quelques jours du début du jeûne au Maroc.

Maroc : Gladiator 2 dope les recettes de tournage

Le Maroc voit cette année une reprise exceptionnelle des recettes issues des tournages de films étrangers, entretenant l’espoir d’une année record. Parmi ces productions, « Gladiator 2 » de Ridley Scott, une superproduction au budget colossal de 200...