Les jeunes marocains s’intéressent plus à la religion qu’à la politique

30 juin 2011 - 18h00 - Maroc - Ecrit par : J.L

Une étude menée par le ministère de la Jeunesse et des Sports démontre que les jeunes marocains s’intéressent beaucoup plus à la religion qu’à la politique et que 60% des sondés estiment que la coexistence entre les religions est naturelle.

Sur le plan identitaire, 37% d’entre eux répondent qu’ils sont Marocains, 4% se disent amazighs et 3% arabes. 91% des jeunes questionnés se considèrent comme marocains musulmans.

En réponse à une question sur la religion, 89% des jeunes affirment qu’ils sont pratiquants et appliquent les principes de l’Islam. L’étude recommande d’ailleurs aux parents de s’intéresser à l’éducation religieuse de leurs enfants.

21% des jeunes sondés n’ont jamais pris connaissance d’un programme électoral et 6% ne savent pas pour qui voter et 92% ne font partie d’aucune association, organisation ou mouvement politique quelconque.

Ainsi, 53% de ces jeunes n’ont jamais voté et ne voient aucun intérêt à le faire, d’autant plus qu’ils ne connaissent pas les institutions politiques. Pour ces jeunes, la scène politique nationale est caractérisée par l’inaction et des élus ne défendant que leurs propres intérêts.

L’étude qui a concerné un échantillon de 3000 jeunes de différentes régions du Royaume, a déduit que la justice, la liberté, la démocratie et la vie dans la dignité sont les principales revendications des jeunes marocains.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Etude - Jeunesse

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : le débat sur l’interdiction de TikTok s’invite au parlement

Plusieurs députés marocains appellent à l’interdiction de TikTok au Maroc. Ils s’inquiètent de la qualité des contenus publiés sur ce réseau social chinois qui, selon eux, constitue un danger pour la jeunesse.

TikTok, vecteur de débauche au Maroc ?

De nombreux Marocains continuent d’appeler à l’interdiction de TikTok, dénonçant la publication par les jeunes de contenus violents ou à caractère sexuel sur cette application qui, selon eux, porte atteinte aux valeurs du royaume.

Interdire ou réguler TikTok ? Le Maroc cherche la solution

Menacé d’interdiction aux États-Unis et en Europe, TikTok est de plus en plus décrié dans le monde. Au Maroc, des voix continuent d’appeler à l’interdiction de l’application chinoise. Mais plutôt que de l’interdire, des experts appellent à encadrer son...

Pufa, la "cocaïne des pauvres" qui déferle sur le Maroc

Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.

"Lbouffa" : La cocaïne des pauvres qui inquiète le Maroc

Une nouvelle drogue appelée « Lbouffa » ou « cocaïne des pauvres », détruit les jeunes marocains en silence. Inquiétés par sa propagation rapide, les parents et acteurs de la société civile alertent sur les effets néfastes de cette drogue sur la santé...