Le maroc face à l’Islam d’en Bas

15 septembre 2003 - 10h20 - Maroc - Ecrit par :

Quatre mois après les attentats de Casablanca et à la veille du scrutin du 12 septembre, une fracture oppose le pays moderne, proche de l’Europe, à une société plus conservatrice, très attachée à son identité musulmane et courtisée par les islamistes. Un casse-tête pour Mohammed VI.

Un entrelacs de ruelles poussiéreuses, des cabanes faites de parpaings et de tôle ondulée, hérissées d’antennes paraboliques. Autour, un terrain vague caillouteux, jonché de sacs en plastique, investi par une douzaine de chèvres et deux ou trois ânes. Quelques fontaines y ont été installées, où les femmes viennent remplir des jerricans, faute d’eau courante. Le bidonville des carrières Thomas est l’un des plus anciens de Sidi Moumen, une immense cité de la banlieue de Casablanca. Les premières familles se sont installées là il y a trente ans. Elles seraient aujourd’hui entre 2 000 et 2 500 selon les autorités locales. Cette agglomération de baraques est aussi, depuis le 16 mai, le bidonville le plus tristement célèbre du Maroc. C’est d’ici que venaient les kamikazes auteurs des sanglants attentats qui ont fait, ce jour-là, 43 morts à Casablanca. De jeunes paumés, sans instruction, sans vrai boulot, sans espoir. Des proies faciles pour les émirs de la Salafiya Jihadiya (les Combattants salafistes), une mouvance islamiste proche d’Al-Qaeda. Le terrain, lui aussi, était idéal. « Les bidonvilles posent un vrai problème de sécurité. La police n’y pénètre pas aussi aisément qu’ailleurs, il lui est plus difficile d’y localiser les habitants, et plus facile aux délinquants d’y trouver refuge », confie l’un des fonctionnaires chargés du lieu.

Sidi Moumen, c’est un tiers de bidonvilles, deux tiers de « cages à lapins », et un chômage qui bat des records. Avec une population qui tente, comme elle peut, de survivre grâce au secteur informel. Une situation, somme toute, banale. Sur 30 millions de Marocains, dont une moitié de citadins, près de 4 millions seraient des « bidonvillois ». Selon la Banque mondiale, 6 millions vivent avec moins de 1 dollar par jour et 12 millions sont « économiquement vulnérables ». Tandis que les 20% les plus riches s’octroient 55,4% des revenus du pays. Ici, la fracture sociale est une béance.

Au bout du chemin, l’Europe, ou la mort
« Les pauvres sont de plus en plus pauvres, et les riches de plus en plus riches. Ces jeunes qui se sont fait sauter avec leurs bombes, ce sont les mêmes que ceux qui embarquent sur les pateras », fulmine Ahmed Bennaji, réparateur de cycles à Maarif - un vieux quartier de Casablanca - et l’un des animateurs de l’association caritative musulmane Essalam. Une analyse partagée par Mounia Bennani-Chraïbi. Cette politologue qui enseigne à l’université de Lausanne (Suisse) travaille depuis plusieurs années sur les quartiers populaires marocains et les jeunes des banlieues (1). « Il y a, dit-elle, chez les kamikazes la même frustration, la même désespérance et la même attente d’un ’’ailleurs’’ que chez les jeunes qui décident de ’’griller’’ » - leur expression pour évoquer ce grand saut dans l’inconnu qu’est le choix de l’exil sans un sou, et surtout sans papiers, en sachant qu’au bout du chemin il y aura l’Europe, ou la mort. Un mois après la tragédie du 16 mai, le quotidien Al-Ahdat al-Maghribia publiait un sondage réalisé auprès de la population casablancaise : près des deux tiers (63%) des interviewés stigmatisaient la misère comme la cause principale du terrorisme.

Les attentats de Casablanca ont brutalement rappelé au Maroc des nantis que les disparités qui caractérisent le royaume et les conditions de vie précaires de certaines zones périurbaines pourraient bien, sur fond d’exploitation islamiste, devenir explosives. Pour la deuxième fois depuis le début de son règne, le roi a consacré cette année - c’était le 30 juillet, à Tanger - une très large partie de son discours du Trône à la question des bidonvilles et de l’habitat insalubre, « qui constituent une atteinte à la dignité du citoyen et une menace à la cohésion du tissu social ». Un plan a, depuis, été annoncé qui vise, selon Mohamed Hijira, ministre délégué chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, à « casser la spéculation sur les baraques » en mettant à la disposition des « bidonvillois » des logements à bon marché. Reste que jusqu’ici, au Maroc, les bidonvilles ont tendance à se remplir plus vite qu’ils ne se vident...

Le carnage du 16 mai a aussi posé, avec une acuité nouvelle, dans la société civile et dans la classe politique, la question de la gestion de l’islamisme. Même si les extrémistes de la Salafiya Jihadiya sont minoritaires au sein de la nébuleuse intégriste - en ratissant large, les enquêteurs ont interpellé 4 000 personnes après les attentats de Casablanca, dont 700 ont été traduites en justice - nombre de Marocains modernistes, qui pensaient jusqu’ici que leur pays était à l’abri de la violence islamiste, se sentent menacés par ceux qu’ils appellent, indistinctement, les « barbus ». Certains d’entre eux plaident désormais, avec une partie de la gauche gouvernementale et du makhzen (l’appareil d’Etat), pour l’exclusion des islamistes du champ politique. Le journal L’Economiste appelait à la Une, dans son édition du 10 juin, à l’interdiction du Parti de la justice et du développement (PJD), seule formation islamiste légale du pays et principale force de l’opposition parlementaire. Quelques jours plus tôt, Mohamed El-Yazghi, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Eau et de l’Environnement et n° 2 de l’USFP (Union socialiste des forces populaires), sommait ce même parti de demander publiquement pardon à la société pour les crimes des kamikazes. Boycotté par les deux chaînes de télévision, le PJD se verra aussi exclure, avec la caution du Palais, de la marche contre le terrorisme organisée à Casablanca après les attentats. Il faut dire que, depuis la fin de l’an dernier, les dirigeants du parti ne faisaient pas dans la demi-mesure : campagne agressive contre la « dépravation » de la société, propos ambigus sur le mouvement Al-Qaeda, dérapages antisémites... « L’ensemble de la mouvance islamiste est idéologiquement responsable », affirme, à propos des attentats du 16 mai, Mohamed Al-Ayadi, un universitaire membre du Collectif démocratie et modernité, qui prône la séparation du politique et du religieux. Mais, ajoute-t-il aussitôt, « c’est sur le terrain politique qu’il faut la combattre ».

Dominante à l’Istiqlal, le parti « historique » de l’indépendance, la sensibilité « dialoguiste » a également ses défenseurs au sein de l’USFP, que la question divise. « Ce serait une mauvaise idée de chercher à profiter du 16 mai pour régler leurs comptes aux barbus, affirme ainsi Khalid Alioua, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’un des ténors de la formation socialiste. Il y a au Maroc une religiosité profonde, et celle-ci, dans les zones urbaines, s’exprime de plus en plus à travers les groupes ou les associations islamistes. C’est donc une mouvance importante. On risquerait, en les excluant, de provoquer une rupture dans la société. Nous n’avons aucun intérêt à nous inscrire, au nom de la modernité et de la démocratie que nous représentons, contre la religiosité. »

Car le royaume est, profondément, conservateur. Et l’islamisme y a une vraie base sociale. « Sociologiquement et idéologiquement, la pensée islamiste est majoritaire dans le Maroc des villes et des banlieues », affirme Mohamed Al-Ayadi. Mounia Bennani-Chraïbi note, de son côté, chez ses interlocuteurs des quartiers populaires, une réelle inquiétude face à une société urbaine qu’ils jugent de plus en plus « déréglementée », ainsi qu’un « refus de la déviance ». Et finalement un attachement très fort à « un ordre moral qui n’est pas dissocié de l’ordre religieux ». « Ils ne veulent, poursuit-elle, ni les taliban ni l’Arabie saoudite. Mais un peu de charia et la démocratie. L’islam, plus leurs droits politiques et sociaux. Et ils sont très au fait des différences entre les courants islamistes, bien plus en tout cas que les élites politiques. »

Il faut dire que, dans les banlieues et les quartiers populaires des villes marocaines, les associations de bienfaisance qui agissent au nom de l’islam, qu’elles soient liées à une organisation islamiste ou non, ont acquis un quasi-monopole de l’aide sociale. C’est, paradoxalement, moins vrai dans les bidonvilles, dont les habitants sont réticents à l’idée que l’on en sache un peu trop sur eux, même pour la bonne cause, et ce vide associatif explique sans doute en partie la facilité avec laquelle les émirs de la Salafiya Jihadiya ont pu y recruter. Mais, dans les lotissements « en dur », c’est bien souvent la permanence du PJD ou les militants locaux de l’association Al-Adl wal-Ihsane (Justice et bienfaisance), du cheikh Abdessalam Yassine, qui gèrent le quotidien des populations.

Hay Sadri, morne cité de banlieue à la périphérie de Casablanca : tout le monde, ici, connaît « le bureau d’Abouzid ». C’est-à-dire la permanence du PJD et de son député, Abouzid al-Mokri. Au Parlement, il est célèbre pour ses écarts de langage. Mais ici, il a la réputation d’être un homme « bon » qui ne ménage pas sa peine pour aider les petites gens. Nza, une jeune femme en djellaba vert pâle, en est, en tout cas, convaincue. Elle est venue demander qu’on lui indique le nom d’un avocat qui accepte de l’aider bénévolement à obtenir une pension alimentaire : chassée par son mari et sa belle-famille un mois après son mariage, elle est retournée, à 28 ans, chez ses parents, où elle a mis au monde, il y a quelques mois, une petite fille. Une autre femme se présente peu après à la porte de la permanence. Elle vient chercher de l’aide pour sa sœur, seule et sans ressources avec cinq enfants. Puis ce sont deux jeunes hommes. Ils ont obtenu il y a quelques semaines, à 25 et 26 ans, leur licence d’éducation islamique. Et ils ont entendu dire que, parfois, ici, on offrait un emploi aux diplômés de l’université.

Née il y a une dizaine d’années, l’association Essalam est l’une des plus actives en matière d’aide sociale. Elle s’affirme « apolitique » et fait la charité au nom d’un islam rigoriste. Pendant le ramadan, elle organise tous les soirs des soupes populaires. L’an dernier, elle a distribué près de 75 000 ftour (repas de rupture du jeûne). Aide aux familles en difficulté, achats de fournitures scolaires à la rentrée, camps de vacances pour orphelins, campagnes pour le don du sang, cours d’alphabétisation : son action est multiforme. « Lorsque l’oued a débordé, dit un père de famille de Sidi Hajaz, une bourgade située à une quinzaine de kilomètres de Casablanca, ravagée en novembre 2002 par une inondation, les gens d’Essalam ont été les premiers à intervenir. Ils sont venus avec leurs femmes. Ils nous ont distribué des vêtements, des couvertures et de la nourriture. » Tandis que le député local du PJD, lui, fournissait les médicaments.

Bien que seulement « tolérée », l’association Al-Adl wal-Ihsane n’est pas en reste. Là encore, les activités sont multiples, des cours d’alphabétisation aux visites médicales organisées avec l’aide de médecins bénévoles. « Nous sommes présents pratiquement dans tous les quartiers populaires du grand Casablanca, dit l’une des responsables de la branche féminine de l’association. Nos membres, sur le terrain, connaissent les gens, ils savent qui est dans le besoin. La population sait aussi qu’elle peut s’adresser à eux. » Trois jeunes femmes l’accompagnent, qui portent, comme elle, le hidjab et le costume islamique - veste ou tunique large sur une longue jupe ou un pantalon. Militantes d’Al-Adl wal- Ihsane, elles animent des associations locales dans des maisons de jeunes. Officiellement, il s’agit d’organisations indépendantes de la « maison mère »... Sans doute pas dupes, les autorités laissent faire.

Cette puissance d’intervention, les islamistes la doivent, bien entendu, à la disponibilité de leurs militants. Mais aussi à l’argent dont ils disposent grâce aux dons des mohacinine (« bienfaiteurs »). Le plus souvent discrets, ceux-ci sont des hommes d’affaires ou des notables pratiquants qui respectent notamment l’obligation de la zakat, une aumône légale destinée aux plus pauvres, qui doit en principe représenter 2,5% des bénéfices de l’année. Sans doute substantielles dans un pays où la religiosité est profondément ancrée, les sommes en jeu sont impossibles à chiffrer.

Mohammed VI a-t-il, un temps, songé à interdire toute expression politique de l’islam ? Il aurait été tenté, au lendemain des attentats, de franchir le pas, et fortement incité à le faire par un makhzen très anti-islamiste, appareil de sécurité compris. Après avoir, le 29 mai, annoncé « la fin de l’ère du laxisme », le jeune roi rappelait avec force, le 30 juillet, dans son discours du Trône, que le commandeur des croyants est, au Maroc, « l’unique référence religieuse ». Il disait aussi souhaiter que soit « accélérée » l’adoption d’une loi interdisant « la constitution de partis ou de formations sur des bases religieuses, ethniques, linguistiques ou régionalistes ». Les verdicts prononcés depuis par les tribunaux contre des militants de la Salafiya Jihadiya, dont plusieurs ont été condamnés à mort, que leurs activités soient ou non liées aux attentats du 16 mai, ne laissent aucun doute sur la volonté du pouvoir de frapper fort. Les services de sécurité ont d’ailleurs été réorganisés et renforcés : le patron de la DST, Hamidou Laanigri, a été nommé directeur général de la Sûreté nationale - en clair, comme le résume le journal Tel quel, « premier flic du royaume » - tandis qu’un proche du roi, Ahmed Harari, a été promu à la tête de la DST, dont il dirigeait jusque-là la branche casablancaise. Ceux que les Marocains appellent les « sécuritaires », convaincus que l’avancée trop rapide des libertés publiques fait le jeu des extrémistes, ont incontestablement marqué des points. La presse indépendante a été rappelée à l’ordre et, victime collatérale, le journaliste satirique Ali Lmrabet, condamné, le 21 mai, à trois ans de prison pour « outrage au roi ».

Pour autant, l’ouverture du régime, voulue par Mohammed VI à son avènement, ne semble pas remise en question, non plus que la participation des islamistes à la vie politique, à certaines conditions. « Il n’y a pas de sécurité sans stabilité politique », affirme Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques. Il faut, poursuit-il, « trouver un modèle d’équilibre qui inclue toutes les composantes de la société » et qui, notamment, permette d’ « intégrer l’islam ». A la condition que chacun s’en tienne au rôle qui lui est propre : « Le PJD, qui se revendique du parlementarisme démocratique, doit s’abstenir d’utiliser le langage de la religion, tout comme mes prédicateurs, qui sont des hommes de l’éthique et de l’absolu, doivent s’interdire de tenir des propos politiques dans les mosquées. »

Le PJD a donc été prié de balayer devant sa porte. Plusieurs de ses dirigeants ont été reçus, le 10 juin, par le ministre de l’Intérieur, Al Mustapha Sahel, et son secrétaire d’Etat, Fouad Ali al-Himma. Il leur a été demandé d’éviter désormais la confusion des genres. Et d’adopter, pour les élections locales du 12 septembre, « dans l’intérêt du pays », un profil bas. Ils ont obtempéré, sur toute la ligne ou presque. Le journal du parti va être repris en main. Il n’y aura plus de tracts distribués aux abords des mosquées, les slogans devront être approuvés par la direction du parti... Surtout, le nombre de candidats pour le scrutin du 12 septembre a été révisé à la baisse. « Nous ne voulons pas effaroucher les touristes et les investisseurs, mais leur prouver d’abord que nous sommes fréquentables, affirme Lahcen Daoudi, professeur d’économie et membre du secrétariat général du PJD. Nous préférons donc éviter de nous retrouver à la tête des villes les plus sensibles et ne prendre que quelques circonscriptions où faire nos preuves de gestionnaires. » A Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir ou Fès, le parti, qui espérait, avant les attentats, remporter largement la mise, ne présente de candidats que dans la moitié des circonscriptions. A Tanger, il est absent. Au Maroc, cela s’appelle l’ « autolimitation »... Le PJD, qui avait réussi à s’attirer les sympathies d’une partie de la bourgeoisie déçue par les formations traditionnelles, sait aussi qu’il a perdu, le 16 mai, la bataille des beaux quartiers. Le voile y est passé de mode du jour au lendemain. La très chic chaîne de magasins Châles et foulards, où s’approvisionnaient les élégantes, a vu son chiffre d’affaires sombrer... au point de changer d’enseigne.

Car on est aujourd’hui, au Maroc, dans un camp ou dans l’autre. Les attentats ont exacerbé le clivage entre les milieux modernistes, souvent francophones, proches de l’Europe par leur mode de vie, et la partie plus traditionaliste de la population, très attachée à son identité musulmane, qu’elle soit islamiste ou non. Les uns ne supportent plus les femmes enfoulardées, les autres assimilent tout ce qui vient de l’Occident à de la débauche... Mais ces deux Maroc ont le même roi. Et comptent, l’un et l’autre, sur lui pour fixer le cap.

lexpress.fr

(1) Résistances et protestations dans les sociétés musulmanes, sous la direction de Mounia Bennani-Chraïbi et d’Olivier Fillieule, Presses de Sciences po 2003, 424 p., 32 €.

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