Pour Leila Aïchi « des accusations infondées ont été publiées, souvent de façon anonyme, sur les réseaux sociaux, pour tenter d’entacher mon intégrité et mon indépendance », écrit-elle, démentant « catégoriquement de telles accusations », ajoutant n’avoir « jamais eu de paroles déplacées à l’encontre du Maroc, de son peuple et de la personne du Roi ».
Et de préciser qu’en tant qu’élue de la République, elle n’a « aucune relation d’assujettissement envers une puissance ou des intérêts étrangers », allant jusqu’à affirmer qu’elle n’a jamais « questionné l’intégrité territoriale du Maroc, un grand pays à l’histoire et la civilisation plus que millénaire ».
Pourtant, dans un communiqué publié en 2013, la sénatrice dénonçait « l’alignement systématique de la France sur la politique marocaine au Sahara occidental, et ce malgré les graves violations des droits de l’homme constatées par les ONG humanitaires », évoquant même « l’indifférence internationale quant au sort réservé au peuple sahraoui ».
Faisant un pas en direction du Maroc, Leila Aïchi salue le retour du Maroc au sein de l’Union africaine et affirme qu’elle soutient « fermement la recherche d’une solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l’égide des Nations Unies ». Sans doute une façon de rentrer dans le rang pour séduire les électeurs français d’origine marocaine.