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Accusé à tort par une internaute d’ « arnaque » et traité de « Salopard », en France, le jeune commercial, Malik T., dont la carte professionnelle et la photo ont été largement relayées sur les réseaux sociaux pour dénoncer le vol et le démarchage frauduleux, a finalement été disculpé par son entreprise.
L’appel à la vigilance lancé par l’internaute Julia S., pour dénoncer les personnes se faisant passer pour des employés d’Engie (anciennement GDF-Suez), a mal tourné. Elle pensait si bien faire en alertant les internautes mais c’était sans compter avec les conséquences sur la réputation de l’intéressé.
Le 9 septembre, Julia, en voulant alerter sur les dangers du démarchage par le porte-à-porte, a publié la photo et la carte professionnelle du jeune homme en l’accusant d’« arnaque » et en le qualifiant de « Salopard ».
La publication indiquée était illustrée de la photo du visage du concerné, appuyé de son nom, Malik : « ATTENTION ARNAQUE. Muni [sic] d’une fausse carte, des salopards s’introduisent chez vous pour repérer et revenir vous voler ensuite. Soyez vigilents [sic] et prévenez les personnes fragiles autour de vous. Faites suivre », rapporte lemonde.fr.
Comme à l’accoutumée, le message s’est propagé massivement sur Facebook, republié plus de 100 000 fois en vingt-quatre heures avant d’être rapidement supprimé. Et, pour cause, la carte était authentique mais la personne insultée était bien un commercial de Ranger France et Engie.
Et, pourtant, une série de recommandations avaient été proposées par l’entreprise pour éviter ces déconvenues. Julia S., au lieu de faire cette publication, aurait dû vérifier la carte d’accréditation de Malik, qui comporte des mentions l’autorisant à travailler pour Engie.
La carte étaIt nominative et comportait son année de validité, le logo d’Engie, la photo du vendeur et le nom de sa société d’appartenance. Elle ne pouvait donc pas se tromper autant. Une simple recherche sur Internet aurait permis à l’accusatrice de reconnaître l’authenticité de la carte de travail, reconnaît le même média.
Contactée par la même source, l’entreprise Ranger France, qui a été informée de la diffusion de cette publication sur Facebook confirme que le jeune homme accusé d’« arnaque » et assimilé à un « salopard » travaillait bien pour l’une de ses agences. Ranger France déplore ce « lynchage numérique » et en appelle à la responsabilité des internautes.
Quant au commercial mis en cause, il songe à porter plainte en attendant de se rapprocher de Ranger France et d’Engie pour discuter de la suite judiciaire à apporter. L’internaute à l’origine de cette dénonciation calomnieuse et l’entreprise Engie n’ont pas répondu aux sollicitations de la presse, relève la même source.
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