Les récents accords de partenariat et de coopération du gouvernement avec les secteurs de l’agriculture et de la santé et l’Autorité vétérinaire nationale pour lutter contre ce phénomène d’abattage n’ont pas émoussé l’ardeur de certaines autorités municipales marocaines. En dépit de la mesure gouvernementale, l’abattage des chiens a encore été pratiqué à Dar Bouazza, rapporte Challenge.ma.
Ce nouvel accord a pour objectif de stériliser les chiens errants éparpillés dans les villes, les numéroter et les vacciner contre la rage, avant de les ramener chez eux afin de lutter contre ce phénomène, indique un rapport publié par le ministère de l’Intérieur pour dresser le bilan de l’année 2019.
Cette mesure a été adoptée à cause des risques liés à l’utilisation des armes à feu. Elle vise également à prévenir l’utilisation de strychnine toxique en milieu urbain afin d’éviter les effets néfastes de ce produit chimique sur l’environnement. Pour le compte de cette année, le ministère de l’Intérieur a alloué près de 3 millions de DH à des structures de collectes d’ordures pour lutter contre ce phénomène.
Au total, près de 140.000 chiens errants sont récupérés chaque année par les bureaux de santé collectifs. Plus de 65.000 personnes, par contre sont vaccinées chaque année contre la rage. Chaque traitement préventif par personne coûte entre 600 et 800 dirhams et il est assuré gratuitement dans les 287 centres de lutte contre la rage, est-il indiqué.