Active dans la ville de Sidi Slimane, la cellule est composée de quatre "extrémistes", âgés de 23 à 51 ans, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur.
D’après les premières investigations, le chef de cette cellule terroriste, qui avait été arrêté en 2014 en vertu de la loi anti-terroriste, s’activait dans l’embrigadement et l’envoi de combattants aux factions terroristes en Syrie et en Irak. Selon le BCIJ, il avait recruté les éléments de sa cellule, adeptes de la même pensée extrémiste, et planifiait des projets terroristes visant à porter gravement atteinte à la sécurité des citoyens et à déstabiliser l’ordre public.
Par ailleurs, l’opération de démantèlement de ce réseau a permis de saisir des appareils électroniques, des armes blanches de gros calibres, et un treillis militaire. À ce lot d’objets, s’ajoutent un masque ainsi que plusieurs manuscrits prouvant l’adhésion des suspects à la pensée de “Daech”, dont un texte d’allégeance à l’ex-calife autoproclamé, une photo représentant le drapeau de cette organisation terroriste et des publications incitant à la violence et légitimant le combat et les opérations suicide.
Pour les besoins de l’enquête, les quatre suspects ont été placés en garde à vue.