Dans une déclaration sur sa page Facebook, l’imam a fait part de "la demande de précision, envoyée par la délégation du ministère de tutelle, quant aux mobiles derrière l’évocation du "pacte du siècle" et aux reproches proférés à l’encontre des dirigeants arabes".
Le religieux déplore la décision "arbitraire et injuste" du ministère des affaires islamiques, qui a ordonné de le démettre de ses fonctions, sans raison valable et sans considération de la longue période de prêche passée dans cinq mosquées de la ville.
En réaction à la demande du ministère, l’imam a justifié son intervention en précisant que "le prêche du vendredi s’articulait autour de l’importance de la prière dans les mosquées, et en particulier les 3 lieux sacrés consacrés par Dieu, dont notamment la mosquée d’Al Aqsa, qui est justement menacée par l’accord israélo-américain".
"Il est du rôle de l’État et des responsables d’assurer la protection de ce lieu sacré de l’islam et des affaires des musulmans", a-t-il ajouté, précisant qu’il n’avait nullement l’intention d’adresser des reproches aux responsables.