Bernard Casoni (crédit : US Orléans)
« L’US Orléans informe de la rupture anticipée du contrat de travail de Monsieur Bernard Casoni », a officialisé le club dans un communiqué, sans donner plus de détails. Le technicien avait été suspendu depuis le 10 octobre, après avoir été visé par une enquête préliminaire pour provocation à la haine ou à la discrimination raciale et pour injures publiques à caractère raciste, ouverte par le parquet d’Orléans.
« Humainement, pour moi, c’est quelque chose de difficile, parce que je pense […] qu’il le vit très très mal, parce que, fondamentalement, c’est quelqu’un […] qui n’est pas du tout ce que l’on a pu ressentir à travers la maladresse de ses propos. Humainement, c’est regrettable », a déclaré Philippe Boutron, le président du club, lors de l’annonce du nom du nouvel entraîneur, Karim Mokkedem.
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Casoni avait déclaré lors d’une conférence de presse que ses joueurs n’étaient « pas plus cons que des Maghrébins ». Plusieurs joueurs et des membres du club ont assuré que l’entraîneur aurait tenu des propos similaires à plusieurs reprises. Deux jours plus tard, le désormais ex-entraineur de l’US Orléans avait présenté ses excuses sur l’antenne de France Bleu Orléans, reconnaissant avoir tenu des « propos déplacés » et soutenant être « tout sauf raciste ».
Alors que Casoni a déposé une plainte contre X pour dénonciation calomnieuse, le Conseil national de l’éthique (CNE), jugeant ses propos « odieux et inadmissibles », a saisi la commission de discipline de la fédération.