Les imams et muezzins du royaume réclament entre autres, une vie convenable, la protection du patrimoine culturel du « système de la charte » sans l’intervention des associations, l’octroi des logements-emplois, le droit de prendre part à la solidarité publique, l’indemnisation de la perte d’emploi, des dédommagements comme droit de charge de leurs enfants, le droit aux fêtes religieuses et nationales, la non-organisation d’entretiens et d’examens pour ceux ayant une attestation de témoignage (certificat de qualification), l’inscription à la sécurité sociale, ainsi que la réinsertion des personnes renvoyées par le ministère, rapporte Hespress.
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En plus de ces doléances, les imams et muezzins déplorent leur faible salaire qui est de 400 dhs pour le muezzin et 500 dhs pour l’imam ou au plus de 1800 dhs (mourchid) pour quelques-uns d’entre eux. Sans oublier qu’ils réclament une date pour passer le certificat de qualification chaque année. Toutefois, il faut noter que l’article 40 du Dahir chérifien portant organisation des missions des préposés religieux et détermination de leurs statuts prévoit « la possibilité de promouvoir les imams titulaires d’une licence aux rangs des Mourchidines, dans la limite des postes budgétaires créés chaque année et après avoir réussi l’épreuve organisée par ce département ».
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Bien que la manifestation organisée par les imams ne soit pas en phase avec ce que prévoit l’article 7 du Dahir, le ministère fera de son mieux pour donner satisfaction aux imams et muezzins sur quelques points, afin de leur accorder la dignité qu’ils méritent, précise la même source.