La nouvelle est rapportée par le journal français, Le Figaro. Il cite une information révélée dans un livre écrit par la journaliste de L’Observateur, Elsa Vigoureux.
Selon le média, c’est en juillet 2018 que Salah Abdeslam a découvert la décision de justice, qui datait de 16 mois plus tôt. En effet, saisi par la défense d’Abdeslam, seul survivant du commando des attentats de Paris du 13 novembre 2015, le Tribunal administratif de Versailles a décidé, en mars 2017, d’infliger ce dédommagement à l’Etat français.
Raison invoquée par le tribunal : l’Etat avait placé Abdeslam sous surveillance vidéo, 24h/24, durant les premiers mois de sa détention en France. Or, selon les juges, l’arrêté ministériel du 9 juin 2016, qui a permis ce placement sous surveillance vidéo permanente, était, dans un premier temps, "dépourvu de base légale".
Le Figaro précise qu’entre temps, la loi a été modifiée, fin juillet 2016, de manière à combler ce défaut juridique déjà pointé en vain par la défense d’Abdeslam.
Cependant, contre toute attente, le jeune homme, qui avait été contacté par l’Administration pénitentiaire, afin de fournir ses coordonnées bancaires, a carrément refusé de toucher les 500 euros, relate la journaliste Elsa Vigoureux, dans son livre.