César, un Espagnol détenu à la prison de Tétouan depuis deux ans, risque d’y rester pendant encore un bon moment s’il n’arrive pas à payer l’amende. Sa famille et sa petite amie marocaine, Soukaina, demandent de l’aide.
Les proches de César sont prêts à tout pour obtenir sa liberté, mais ils sont limités par les moyens. Ils ne peuvent pas faire face à une aussi lourde sanction financière et ne savent à quelle porte frapper pour avoir de l’aide. Désespérés, ils demandent aux autorités marocaines de revoir à la baisse le montant de l’amende à payer, fait savoir El Faro de Ceuta.
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Le jeune homme de 30 ans, orphelin de père et de mère depuis l’âge de 5 ans, n’a pas non plus les moyens de payer cette amende douanière. Il a déjà purgé une peine de deux ans et risque de rester privé de liberté plus longtemps s’il n’arrive à payer cette lourde amende. Sa famille confie qu’il a été arrêté alors qu’il se rendait au Maroc pour retrouver sa petite amie d’origine marocaine, Soukaina, afin de finaliser les démarches pour leur mariage.
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César vivait à Tenerife avec son oncle avant d’emménager à Madrid. A 18 ans, il s’est installé à Malaga où il aurait eu une fille avec sa première compagne. Son rêve était de commencer une nouvelle vie avec sa petite amie marocaine, mais il se retrouve à la prison de Tétouan. Désespérée, sa famille demande l’indulgence des autorités marocaines pour un règlement amiable de la situation. Les proches de César craignent qu’il n’entame une grève de la faim.