Maroc : le ministère de l’Intérieur maintient la suspension du Conseil de la région de Guelmim-Oued Noun

22 novembre 2018 - 13h20 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

« En l’absence de tout signe indiquant que les parties concernées cherchent à dépasser leurs différends », le ministère de l’Intérieur vient de prolonger de six mois la suspension du Conseil de la région de Guelmim-Oued Noun.

« La durée de suspension du Conseil de la région de Guelmim-Oued Noun, fixée en vertu du décret ministériel n°1528.18 en date du 16 mai 2018, s’est épuisée “en l’absence de tout signe indiquant que les parties concernées cherchent à dépasser leurs différends et que les raisons ayant motivé cette décision persistent toujours », indique un communiqué du ministère diffusé par la Map.

« Face à cette situation qui pourrait avoir une incidence négative sur les services de la région et en vue d’assurer un fonctionnement normal, il a été décidé de prolonger, une dernière fois, la suspension du Conseil de la région pour une nouvelle période de six mois, en vertu du décret ministériel n° 3524.18 du 8 Rabii I 1440 (16 novembre 2018), publié dans le Bulletin Officiel n° 6727 le 11 Rabii I 1440 (19 novembre 2018) », précise le communiqué.

« La délégation spéciale chargée de l’expédition des affaires courantes du Conseil continuera à exercer ses fonctions conformément aux dispositions juridiques décidées, dans l’espoir de voir les composantes du Conseil, avant l’achèvement de la nouvelle suspension, procéder à une auto-critique et s’engager dans une nouvelle approche basée sur la solidarité et la coopération constructive, tout en privilégiant l’intérêt général aux considérations personnelles », fait-on savoir par ailleurs.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Guelmim - Ministère de l’Intérieur (Maroc) - Guelmim-Oued Noun

Ces articles devraient vous intéresser :

Le racket des gardiens de voitures au Maroc dénoncé

Le groupe parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS) exprime son inquiétude face à ce qu’il qualifie de “harcèlement” et “racket” dont sont victimes les automobilistes par les auto-proclamés gardiens de voitures.

Maroc : la fermeture des hammams fait des malheureux

La Fédération nationale des associations des propriétaires et exploitants des bains traditionnels au Maroc a adressé un courrier au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, l’invitant à reconsidérer la décision de fermeture des hammams trois jours...

Maroc : hammams fermés, SPA ouverts, le grand paradoxe

La décision du ministère de l’Intérieur de fermer les hammams trois jours par semaine aura des conséquences négatives sur les employés du secteur, a alerté Fatima Zahra Bata, la députée du Parti de la justice et du développement (PJD).

Maroc : les amateurs de hammams vont être déçus

Face à la pénurie d’eau que connait le Maroc, les autorités ont décidé de prendre une décision choc concernant les hammams.

Au Maroc, certains fonctionnaires ont besoin d’une autorisation pour quitter le territoire

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a apporté un démenti formel au sujet de l’existence de toute décision qui interdit à tous les fonctionnaires de quitter le territoire national s’ils ne présentent pas une autorisation dans les aéroports et...

Maroc : ménage au ministère de l’Intérieur ?

Un nouveau redéploiement s’annonce imminent au ministère de l’Intérieur avec, à la clé, la mise à la retraite de bon nombre de walis et gouverneurs et des nominations.

Maroc : la fumée de la chicha empoisonne l’école

Touria Afif, membre du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), a interpellé le ministre de l’Intérieur et celui de l’Éducation nationale sur la prolifération des cafés à chicha à proximité des écoles au Maroc et plus...

Le Maroc en croisade contre la mendicité

Malgré les efforts fournis pour l’éradiquer, la mendicité a la peau dure. Le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit sonne la mobilisation contre ce phénomène qui génère plusieurs milliards chaque année.

Maroc : les autorités veulent imposer une réduction de la facture énergétique de 30%

Pour faire face à la hausse de la facture énergétique, les autorités ont demandé aux collectivités de baisser drastiquement la consommation de l’électricité des établissements publics et des réseaux d’éclairage public.

Cimetières au Maroc : entre abandon et insécurité

La gestion des cimetières pose problème au Maroc. Selon un rapport du ministère de l’Intérieur, les sites existants sont saturés ou en état de dégradation et les collectivités territoriales peinent à les réhabiliter et à identifier des terrains viables...