Au lycée Khadija pour filles de Tétouan, un professeur qui enseigne l’arabe est suspecté d’avoir sexuellement agressé des élèves mineures. Le mardi 8 mars dernier, le collectif 490 a annoncé qu’une première lycéenne a décidé d’en parler, et de porter plainte auprès du procureur général de Tétouan.
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« L’une de ses victimes que nous accompagnons, a porté plainte aujourd’hui auprès du procureur général de Tétouan sur le fondement des articles 485 et 487 du code pénal (agression sexuelle sur mineur par une personne ayant autorité sur lui), mais aussi 503-2 (exploitation sexuelle de mineurs) et 503-1 (harcèlement). Au Collectif 490, nous suivons de très près ce dossier et nous nous constituerons partie civile », indique le collectif 490 dans un communiqué.
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« Pour l’heure, il y a qu’une seule personne qui a porté plainte. Les autres vivent dans la terreur, sous la pression de leur entourage », regrette le collectif, qui explique que depuis l’éclatement de l’affaire « sexe contre bonnes notes » à Oujda, de plus en plus d’étudiantes, mais aussi des élèves, brisent le silence et se font connaître.