« Bien qu’il n’y ait aucun problème de sûreté dans l’essai clinique pédiatrique, nous attendons des informations supplémentaires de l’Agence britannique du médicament (MHRA) sur son examen de rares cas de thrombose/thrombocytopénie qui ont été rapportés chez des adultes, avant de procéder à d’autres vaccinations dans le cadre de l’essai », indique l’Université dans un communiqué.
Ces dernières semaines, plusieurs cas de thrombose (formation de caillots sanguins) ont été enregistrés chez certains patients qui ont reçu le vaccin de l’Université d’Oxford développé en partenariat avec AstraZeneca, ce qui a conduit à la suspension de ce vaccin par une quinzaine de pays européens dont le Royaume-Uni où sept personnes sur 30 cas sont décédées des suites de thrombose.
Pour le moment, le lien entre le vaccin AstraZeneca et les cas de thrombose n’est pas encore établi. Mais par mesure de prudence, certains pays comme l’Allemagne, la France, les Pays-Bas et le Canada, ont décidé de limiter l’inoculation de ce vaccin aux personnes âgées. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour sa part, considère que ce vaccin a beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients.