Longtemps critiqué par les supporters, Vahid Halilhodzic a été finalement démis jeudi dernier de ses fonctions. Interpellé sur le timing, le patron du football a estimé que cette décision était nécessaire pour créer un meilleur climat de travail au sein de la sélection. « Il fallait que chacun trace son chemin la tête haute dans cette période où d’importantes victoires ont été remportées », a-t-il déclaré à l’agence EFE.
Énumérant les raisons de ce limogeage, Lekjaa a évoqué entre autres, la gestion de l’effectif des joueurs, pointant l’exclusion de joueurs comme Hakim Ziyech, Noussair Mazraoui, Amine Harit ou même Younes Belhanda qui avait engendré une ambiance malsaine au sein du groupe, au fil des rassemblements.
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« L’équipe nationale ne peut pas exclure les footballeurs marocains de haut niveau qui jouent pour des équipes du monde entier, quelle qu’en soit la raison. Ce sentiment était également partagé par le public et les joueurs eux-mêmes », a-t-il poursuivi, précisant que « personne n’a compris pourquoi des footballeurs qui avaient joué pendant six ou sept ans avec l’équipe nationale étaient écartés […] Cela a généré un sentiment d’apathie. »
Toutefois, a salué le responsable, le technicien bosnien a réussi le principal objectif derrière sa nomination en août 2019, celui de former un groupe de joueurs solide après les retraites internationales des joueurs qui formaient l’ossature du groupe de son prédécesseur, Hervé Renard. Lekjaa estime que Vahid a réussi cette mission de la meilleure façon possible, mais nuance ses propos lorsqu’il s’agit de parler « résultats ».