Ces pains sont jetés à la poubelle ou deviennent du fourrage pour le bétail, confie-t-il à Hespress. "Si l’on considère que le prix du pain n’est que d’un dirham, c’est alors environ 30 millions de dirhams qui sont gaspillés chaque jour, atteignant ainsi du simple calcul 900 millions de dirhams par mois dont le royaume ne bénéficierait pas. C’est une grosse perte surtout si l’on sait que l’importation de blé du Maroc se fait en devises fortes", déclare M. Hasnaoui.
Face à la situation, il a fait savoir que la fédération a mené une étude avec ses antennes régionales. Mieux, elle se consacre à l’élaboration d’un concept et à l’élaboration d’une stratégie sous la forme d’un projet de réhabilitation et de développement du secteur sur des bases solides en dépit des circonstances de la pandémie du Covid-19. L’objectif est de restaurer le respect du secteur et de lutter contre les problèmes qui entravent son développement et sa prospérité.
De plus, "la fédération a rompu avec l’ancien discours et a adopté un discours nouveau, ouvert et audacieux dans le cadre d’une approche participative avec le reste des intervenants afin de relancer le secteur", assure le président.