Le pain consommé par les Marocains dangereux ? une association dénonce

16 avril 2021 - 16h20 - Maroc - Ecrit par : J.D

La Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER) s’est prononcée mercredi, sur les déclarations qui font état de la mauvaise qualité du blé marocain et du pain consommés dans le Royaume.

Prenant le contre-pied de ceux qui dénoncent la qualité du blé et du pain marocains, la confédération s’est dite surprise de ces déclarations « irresponsables à caractère fallacieux et calomnieux ». Selon la COMADER qui exprime « sa totale solidarité et son soutien inconditionnel aux agriculteurs producteurs de blé », les informations lancées dans l’opinion « remettent en cause sans aucun fondement les efforts fournis par ces producteurs marocains engagés pleinement dans l’approvisionnement régulier, en quantité et qualité suffisantes, du marché local en diverses denrées agricoles et ce, malgré les restrictions imposées par le gouvernement en raison du Covid-19 ».

« Les jugements de cette nature insultent l’intelligence du consommateur marocain, l’acteur le mieux placé pour apprécier à sa juste valeur la qualité de la farine qu’il utilise ou celle du pain qu’il acquiert des boulangeries tant modernes qu’artisanales », a souligné la confédération martelant que le Maroc est connu, tant au niveau national qu’international, par la richesse de son art culinaire ancestral, dont le pain représente l’un des piliers principaux.

« Ces déclarations font fi du travail effectué par les nombreuses commissions de contrôle et en particulier celui de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) d’une part, ainsi que toutes les réalisations du secteur céréalier dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV) », déplore également l’organisation professionnelle.

Déterminée, la COMADER s’est dite prête à accompagner les démarches nécessaires de toutes les organisations professionnelles pour obtenir réparation du préjudice que pourraient subir les agriculteurs du fait des agissements de « certaines parties mal intentionnées ».

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